Située à l'ouest de l’Autriche, dans une vallée au cœur des Alpes, la ville d’Innsbruck affiche de jolis atouts quelle que soit la saison. C’est dans ce décor de verdure et de montage que Samuel a passé sa dernière année de bachelier et plus précisément au sein du campus de la PHT (Pädagogische Hochschule Tirol). L’occasion de découvrir un tout autre système d’évaluation, bien différent de ce qui est appliqué en Fédération Wallonie-Bruxelles.
«A la PHT, nous n’avions pas de session d’examen. Dès le premier cours et ce dans toutes les matières, nous avions des devoirs à rendre, ils entraient en ligne de compte pour la note finale. Dans la plupart des cours, nous devions également réaliser en fin de semestre une présentation finale. De plus, les enseignants évaluent les étudiants tout au long du semestre en fonction de leur motivation, de leur attention et de leur engagement. »
Notre étudiant de nationalité luxembourgeoise a particulièrement apprécié deux unités d’enseignement. « Durant le premier semestre, nous avions un cours sur la manière d’enseigner une langue étrangère. C’était très instructif, parce que j’envisage d’enseigner les langues étrangères (français et l’allemand) au Luxembourg. J’ai reçu de précieux conseils et de nombreuses idées sur la manière d’utiliser cette théorie sur le terrain. »
Durant la seconde partie de l’année, Samuel a appris à utiliser les nouveaux outils technologiques dans une classe d’élèves primaires et à destination des enfants à besoins spécifiques. « Nous avons eu la chance d’utiliser les Bee-bots. Il s’agit de petits robots qui ressemblent à des abeille. Ces machines sont utilisées pour offrir aux enfants une première initiation ludique au codage informatique. Ces robots sont également très utiles pour des enfants aveugles. Ces derniers contrôlent les robots à l'aide des quatre boutons situés sur le dos. En fonction du bouton choisi et de la direction prise, le robot émet un son différent », dit-il.
En dehors des cours, Samuel a profité de la situation géographique du Tyrol pour s’adonner au sport. « J’ai trouvé un club de judo dans lequel j’ai pu m’entraîner. J’ai enchaîné les randonnées et j’ai beaucoup couru dans la nature. Il existe des parcours de course magnifiques. J’ai également pratiqué pas mal d’activités sportives et notamment les sports d’hiver : ski et patinage, ce n’est pas ce qui manque à Innsbruck. » Parmi ses innombrables souvenirs, Samuel n’est pas prêt d’oublier la visite de sa sœur en décembre. « Nous avons pris de la hauteur et avons assisté au coucher du soleil au milieu des montagnes. »
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