Du 26 au 30 novembre 2018, la catégorie économique de la Haute École Robert Schuman a tenu sa semaine professionnelle. Une semaine durant laquelle les étudiants ont eu l'occasion de saisir de nombreuses opportunités pour leur future carrière.
Les rencontres avec le milieu professionnel sont au cœur des préoccupations de notre catégorie économique. Elles permettent aux trois acteurs concernés - étudiants, enseignants et professionnels - d’en retirer des bénéfices immédiats. Les enseignants peuvent adapter leurs cours aux besoins des entreprises, les étudiants prennent conscience des exigences du milieu professionnel, et les entreprises attirent chez elles des ressources du plus haut niveau. En trois mots, c'est une opération « Win - Win - Win ».
Si ces interactions sont essentielles dans un secteur en perpétuelle évolution comme l’informatique, elles sont aussi profitables pour tous en tant qu’expériences concrètes avant d’entrer sur le marché de l’emploi. Les retours des étudiants en témoignent.
En marge des traditionnelles visites de stages, diverses initiatives sont donc prises pour favoriser les échanges : Job Day à domicile, visites d’entreprises, conférences externes ou in situ, retours d’expériences, etc.
Un must pour nos étudiants en informatique de gestion
Nos étudiants diplômés en informatique de gestion auront une multitude de portes ouvertes pour entrer dans la vie professionnelle. La pénurie d’informaticiens en Belgique et au Luxembourg est telle qu’ils trouveront un emploi rapidement.
Notre semaine professionnelle permet d’organiser des conférences et des visites afin que nos étudiants aient un aperçu de ce qui les attend plus tard : apprendre, toujours apprendre, s’intégrer dans des équipes de travail, communiquer, s’adapter à des méthodes spécifiques de développement de projet.
Les facettes du métier : des technologies mais aussi des soft skills
Chercheur au Luxembourg Institute of Science and Technology (LIST), Raynald JADOUL a axé sa présentation sur l’intégration des différentes technologies au sein d’un développement de logiciel.
Guillaume GRONIER, expert UX, a sensibilisé les étudiants sur l’importance de l’aspect émotionnel d’une application.
Tiber MANFREDINI et Véronique JANS, psychologues du département de psychologie sociale des groupes et des organisations de l’ULiège, ont expérimenté et analysé le fonctionnement d’un groupe face à un travail commun lors d’une épreuve dite « de survie ».
ARHS, entreprise active dans l’implémentation et la gestion de projet complexes en IT et qui engage un bon nombre de nos étudiants, est venue parler de leurs activités, de leurs points d’attractivité, et de manière plus générale, des clés pour réussir une interview. L'entreprise a ensuite fait une présentation plus technique sur l’évolution de JAVA et sur les outils de gestion des sources.
Un pont avec l’université
Nos étudiants de première année ont pu s’initier à la programmation par passage de messages dans les locaux de l’UNamur via des laboratoires utilisant des micro:bit.
Ils ont également pu avoir un aperçu de complexité temporelle des algorithmes suivi d’une introduction aux notions d’intelligence artificielle grâce à Yves DEVILLE, Professeur à l’école polytechnique de l’UCLouvain.
Pierre TALBOT, post-doctorant à Nantes, a introduit un nouveau paradigme pour les étudiants : la programmation par contraintes. Étant l’un de nos anciens étudiants, il s’est servi de son vécu au sein de notre Haute École pour sensibiliser nos étudiants à l’importance de se démarquer, notamment en s’engageant dans des projets annexes à ceux de l’école, comme par exemple un projet open source.
Fort de son expérience, il a insisté sur la qualité de la formation fournie à la HERS qui rend la transition vers le master universitaire tout à fait possible.
Regard vers le passé – Quelle évolution numérique !
Nos étudiants de première année ont pris beaucoup de plaisir à visiter le musée de l’informatique à Namur riche d’anciens systèmes informatiques dont la célèbre machine de Hollerith, qui servit en 1887 pour le recensement américain, cette machine est unique en Europe.
En voyant l’évolution de la fin du 19e siècle et celle du début de ce siècle, on comprend alors que l’ère du numérique est en marche et que la société aura de plus en plus besoin d’informaticiens. Paradoxalement, l’informatique ne séduit pas assez les jeunes. Pourtant « Émotion », « Communication », « Technologies », « Intelligence Artificielle », « Paradigmes », « Modélisation », « Architecture », « Sécurité », « Sciences », « Ergonomie » sont des mots clés qui montrent que la compétence peut se développer dans divers domaines !