Des étudiants de la section Éducateur spécialisé ont profité d’une bourse d’échange Erasmus pour vivre quelques mois de l’autre côté de l’Atlantique. Ils ont posé leurs valises dans la province de Québec et plus précisément à Salaberry de Valleyfield.
Une expérience enrichissante sur différents aspects. « J’ai eu la chance de découvrir une nouvelle culture et un autre aspect du métier d’éducateur spécialisé. J’ai réalisé mon stage dans un Centre de la Petite Enfance où j’ai découvert une nouvelle technique : Highscope. Cette approche place l'enfant au cœur des apprentissages en utilisant principalement le jeu », commente Mathilde.
Notre étudiante de Bac 3 a aussi été marquée par les relations professionnelles, plus faciles à tisser au Canada qu’en Europe. « Le fait que tout le monde s’appelle par son prénom et se tutoie rend les relations plus amicales », dit-elle.
Un sentiment partagé par Tristan qui a aussi été marqué par la manière dont les étudiants sont suivis. « C’est plus encadré ici. Les professeurs nous rencontrent chaque semaine dans des supervisions, les travaux sont étalés sur la session au complet. Au niveau des infrastructures, c’est typiquement nord-américain. Tout est pensé pour et par les étudiants. Ils sont rénovés régulièrement. De plus, énormément d’activités sont proposées gratuitement aux étudiants, ce qui m’a permis de rencontrer du monde. »
Mathilde aurait souhaité « avoir un parrain ou une marraine sur place pour nous guider, nous renseigner sur les activités mais également avoir plus de contacts sociaux. Le fait d’être en stage ne nous a pas permis de rencontrer beaucoup d’autres étudiants du CEGEP (Collège d'enseignement général et professionnel) ».
Quant à Salaberry de Valleyfield, surnommée la « Venise du Québec », s’y déplacer sans ses propres moyens, a été quelque peu contraignant mais cela n’a pas empêché certains étudiants de visiter Montréal, Québec et même New York. Au final, ce séjour restera à jamais gravé dans les mémoires.
Enfin pour ceux et celles qui seraient tentés par un séjour au Canada, il est utile de savoir que le coût de la vie est relativement élevé. Sans bourse Erasmus, une telle expérience aurait été tout simplement impossible. « La vie est très chère, il y a beaucoup de taxes. Par exemple, le fromage coûtait minimum 8 dollars canadiens, cela a fait mal à mon petit cœur de Française », sourit Mathilde.
Pour Tristan, le chemin est tout tracé. « Je compte bien revenir ici pour travailler. Le grand air, les gens chaleureux et les conditions de vie me semblent bien plus adaptées à ma vision du travail de l’éducateur qu’en Belgique. »
Si toi aussi, tu désires participer au programme Erasmus+ et vivre un séjour à l’étranger, n’hésite pas à contacter le Service des Relations Internationales : .