Après la première semaine de confinement, les cours à distance et le télétravail ont pris le pas sur le présentiel à la HERS. Les premiers retours sont pour le moins positifs et mettent en valeur le travail fantastique de la cellule Technopeda. Petit tour d'horizon des expériences sur le terrain.
Une Cellule TechnoPeda à la hauteur des défis
Tout le monde connaît l'adage... C'est dans la diffculté que l'on reconnaît ses vrais amis. Dans ces circonstances exceptionnelles, tout le monde à la HERS se serre les coudes pour fournir aux étudiants un enseignement optimal et un service à la hauteur des défis actuels.
Propulsée sur le devant de la scène, la Cellule TechnoPeda de la HERS est sur le pont et travaille d'arrache-pied pour fournir aux enseignants tout le support nécessaire pour dispenser leurs cours en ligne. Responsable informatique à la HERS, Geoffrey Szablot reconnaît que sa charge de travail a considérablement augmenté depuis le début de la crise. Mais de son aveu, son travail n'a jamais eu autant de sens qu'aujourd'hui. De nombreux enseignants peuvent compter sur lui et sur son équipe pour configurer et utiliser au mieux les nouvelles technologies mises à leur disposition.
De son côté, Fabian Demily, technopédagogue à la HERS, jongle entre ses propres cours, la formation et le support technopédagogiques de ses collègues enseignants.
Le travail considérable de veille et de mise à disposition des outils qu'il a effectué a permis à tou.te.s de pouvoir entamer cette mutation dans les meilleures conditions.
L'ensemble des enseignant.e.s exprime sa reconnaissance pour le travail et la disponibilité de la cellule TechnoPeda. Parmi ces personnes, Édouard Foncin, enseignant sur le campus de Virton :
Juste un mot pour te dire que mes deux premiers cours en ligne se sont globalement très bien passés, si j'en crois les retours des étudiants. Je suis confiant et enthousiaste pour la suite. Les étudiants m'ont paru très sensibles au fait de ne pas se sentir abandonnés par leurs profs. N'hésite pas à relayer que j'en ai porté témoignage, moi qui ne peux pas être soupçonné d'être un geek compulsivement désireux de donner des cours à distance ! Encore merci pour ton aide efficace et bienveillante.
Édouard
Les enseignants sont sur le pont
Pour certain.e.s, le passage aux cours en ligne est un défi majeur. Au niveau technologique bien sûr, mais aussi au niveau de la performance scénique, qui demande un surcroît d'énergie. Comme en témoignent certains enseignants, en l'absence de visuel sur le non-verbal des étudiant.e.s, il est difficile de répondre aux signaux d'alerte. Aussi les enseignants mettent-ils en place des dispositifs pour pallier ce manque.
Anne Daugimont le souligne, les enseignants restent disponibles par e-mail pour les étudiant.e.s qui ont des questions sur la matière ou des problèmes de connexion. Les notes de cours sont déposées sur Teams, et les présentations sont adaptées au nouveau format. Les groupes d'échange sur cette plateforme permettent aussi aux étudiant.e.s de partager leurs questions et les réponses avec toute la classe.
Enseignante sur le campus d'Arlon, Amanda Castiaux propose des cours magistraux en ligne, suivis de sessions de questions-réponses grâce à l'outil de communication publique VoiceThread. Les enseignantes de la section BIRSG font de même, comme en témoigne Jacinthe Dancot :
Nous avons établi une ligne de communication en direct avec les étudiants via une Teams « Communication ». Ils peuvent nous contacter de manière visible par tous pour une question dont la réponse intéresserait tout le monde, ou de manière privée. De 5 h du matin à 21 h, nous donnons une réponse plus ou moins instantanée dans la mesure du possible.
Il y a également des messages d’information chaque jour, le soir. Nous recevons également beaucoup d'e-mails et d’appels. Enfin, chaque jour, nous téléphonons personnellement aux étudiants qui nous ont été signalés comme « en difficulté » ou à ceux qui ont rencontré un problème sur le terrain. Pour un contact avec un patient infecté, par exemple. Nous prenons de leurs nouvelles et nous les rassurons.
Des alternatives pour optimiser la bande passante
Pour les grands groupes, l'utilisation de Teams peut parfois donner lieu à une saturation du réseau. Sur le campus de Libramont, certains ont testé avec succès la plateforme Jitsi Meet ou Discord.
La création d'un groupe WhatsApp est une alternative qui permet aux enseignants de partager une multitude de trucs et astuces pour donner leurs cours en ligne.
Des effets secondaires surprenants
Avec tous ces défis, les échanges se sont multipliés entre collègues sur ces plateformes. Et pour les nouveaux venus, qui avaient peu de contacts avec leurs nouveaux collègues, les effets du confinement ont un effet surprenant, comme en témoigne Sophie Rasier.
Je trouve que ce mouvement e-learning, personnellement, m'a permis de mieux connaître mes collègues - ayant très peu de contacts avec eux en général. Cette crise nous permet de créer une entraide entre collègues, et je trouve ça très positif !
Soutenir la motivation des étudiant.e.s
Pour l'instant, et dans l'immense majortié des cas, les étudiant.e.s sont soulagé.e.s de voir que les enseignants les soutiennent dans leur processus d'apprentissage. Car comme le rappelle Frédéric Remy, le confinement n'est pas synonyme de vacances, et la matière est à voir pour les examens.
Pour maintenir cette motivation, les enseignants font preuve d'initiative. Avec les enseignant.e.s de la section kinésithérapie, Denis Jacquemin a organisé une sorte de concours pour les étudiants de bac 3, afin qu'ils postent des vidéos d'activité physique à faire durant le confinement. Une initiative qui rencontre un grand succès auprès des étudiants.
L'équipe des enseignant.e.s en BIRSG promeut quant à elle « l’esprit de famille » en demandant qu’un enseignant y poste chaque jour un petit message, un mot d’encouragement, une vidéo... Quelque chose de drôle. La vidéo de ce lundi 23 mars a eu un grand succès, et les étudiant.e.s apprécient cette initiative.
Soutenir les enseignants et les étudiants sur le terrain
Si le personnel administratif télétravaille, il n'en est pas moins disponible pour soutenir les enseignant.e.s et les étudiant.e.s. La comptabilité veille au bon déroulement des transactions nécessaires au fonctionnement de l'institution. Les relations avec nos fournisseurs sont également gérées au quotidien. Les équipes administratives veillent à acheminer du matériel technologique, pour ne prendre que le dernier exemple.
De leur côté, les assistantes sociales organisent des permanences sociales en ligne à destination des étudiant.e.s.
Pour soutenir les étudiants confrontés lors de leur stage à un problème lié au coronavirus, la HERS vient de mettre sur pied une cellule d'écoute dédiée, qui sera prise en charge par Sophie Rasier, neuropsychologue et membre de la Cellule d'Écoute.
En cette période de remise en question profonde, nous sommes tous solidaires des personnes atteintes par le coronavirus, et nous mettons tout en œuvre pour offrir à nos étudiant.e.s les meilleures conditions de travail. Que ce soit chez eux ou sur le terrain.