Je m’appelle Océane et suis étudiante en 4e et dernière année de Bachelier Infirmier Responsable de Soins Généraux (BIRSG). Dès la première année de mon cursus j’ai appris qu’il était possible de réaliser un stage à l’étranger via le projet Erasmus. Chaque année je suis allé aux réunions et me suis informée afin de réaliser ce projet. C’est finalement lors de ma dernière année que celui-ci s’est concrétisé.
J’ai pris la décision de partir effectuer cet Erasmus à Metz en France, mon pays natal, car celui-ci est un pays francophone me permettant donc de ne pas avoir de problèmes de communication avec les équipes. De plus, faisant partie des premiers étudiants sur 4 ans, l’organisation de cette nouvelle année n’était pas fixe et je souhaitais me sentir proche de la Belgique si j’en ressentais le besoin. Enfin, la France est un pays où je souhaitais potentiellement exercer mon métier une fois mon diplôme obtenu, il me paraissait donc logique de réaliser ce stage Erasmus là bas afin de découvrir le système de soins français.
Une fois l’ensemble des documents envoyés et conventions signées, me voilà : la première étudiante BIRSG de mon école à partir vivre cette expérience !
J’ai tout d’abord effectué un stage en hématologie. J’appréhendais ce service car celui-ci prend en charge les patients atteints de pathologies telles que les leucémies, myélomes, lymphomes et que ce type de pathologie demande donc dextérité, asepsie, hygiène et de bonnes connaissances afin de prendre soin des patients de manière optimale. J’avais également peur d’effectuer certains actes tel que piquer dans une chambre implantable ou effectuer des soins sur celle-ci. En effet, ce service me sortais de ma zone de confort et c’est pourquoi, j’ai demandé volontairement à y aller. Je souhaitais enrichir mes connaissances et perfectionner mes techniques à l’aube de l’obtention de mon diplôme.
Je suis donc arrivée le 7 octobre 2019 dans ce fameux service pour une durée de 4 semaines. Une fois arrivée et après avoir pris mes repères dans un service où les protocoles et médicaments étaient différents de la Belgique, j’ai su m’adapter et saisir l’opportunité qui m’était donné par le projet Erasmus. Ce stage fut une révélation et un vrai coup de cœur ! Une équipe dont mes deux tutrices qui étaient incroyables. J’ai été accompagné et guidé dans ce stage avec énormément de bienveillance. J’ai pu approfondir mes connaissances, découvrir des pathologies, ainsi qu’en apprendre sur moi et mes capacités. Ce stage m’a permis de prendre confiance en moi et reste jusqu’à présent le meilleur stage de mon cursus.
Une fois ce stage fini, j’ai ensuite réalisé un stage en service de pédiatrie dans un autre hôpital. Je souhaitais réaliser ce second stage de 5 semaines dans un autre hôpital afin de découvrir différents lieux et différentes manières de travailler. J’ai choisi la pédiatrie car depuis le début de mon cursus j’ai toujours eu un attrait particulier pour les services où l’on prend soin d’enfants (de la naissance jusqu’à 18 ans). J’étais donc assez pressée de réaliser ce stage afin de confirmer mon intérêt pour ce type de service et valider un potentiel futur choix de carrière et spécialisation.
Ce stage a su confirmer que j’aimais prendre soin d’enfants de différents âges. Je pense cependant ne pas faire la spécialisation d’infirmière en pédiatrie pour l’instant car je souhaite encore trouver ma voie et découvrir d’autres services. Le service était en transition et je n’ai pas pu prendre soin de beaucoup d’enfants. Via ce stage j’ai également pu découvrir les difficultés vécues par certains services et les conditions de travail qui peuvent parfois s’avérer compliquées et qui malheureusement reflète la réalité du métier dans certains hôpitaux.
En conclusion, j’ai beaucoup aimé cette expérience à l’étranger et en ressort plus forte pour la suite de mes études et ma future vie professionnelle. Je conseillerai cependant aux futurs étudiants de ma filière de partir au 2ème quadrimestre ou du moins de ne pas partir au moment où nos études nous demandent beaucoup de travail personnel.
En bref, merci à Erasmus de m’avoir permis de vivre cette expérience !