Le tirage au sort des étudiants non-résidents en Belgique pour les études de Kinésithérapie et de Logopédie a bien eu lieu ce lundi 25 août 2020. Conformément à la Circulaire du Gouvernement de la FWB, voici la liste des résultats de ces deux tirages au sort (voyez en bas de page).
Dossiers acceptés (complets et classés en ordre utile)
Confirmation de l'inscription
Les étudiants dont le dossier est accepté seront avertis personnellement par courriel. Ils sont invités à confirmer par retour d'e-mail leur souhait d'intégrer la HERS dans les 10 jours de cette notification. Passé ce délai, l'absence de réponse sera considérée comme une renonciation d'inscription dans notre établissement.
Sans confirmation dans le respect de cette procédure, le dossier sera éliminé de la liste des dossiers acceptés.
Je m’appelle Océane et suis étudiante en 4e et dernière année de Bachelier Infirmier Responsable de Soins Généraux (BIRSG). Dès la première année de mon cursus j’ai appris qu’il était possible de réaliser un stage à l’étranger via le projet Erasmus. Chaque année je suis allé aux réunions et me suis informée afin de réaliser ce projet. C’est finalement lors de ma dernière année que celui-ci s’est concrétisé.
J’ai pris la décision de partir effectuer cet Erasmus à Metz en France, mon pays natal, car celui-ci est un pays francophone me permettant donc de ne pas avoir de problèmes de communication avec les équipes. De plus, faisant partie des premiers étudiants sur 4 ans, l’organisation de cette nouvelle année n’était pas fixe et je souhaitais me sentir proche de la Belgique si j’en ressentais le besoin. Enfin, la France est un pays où je souhaitais potentiellement exercer mon métier une fois mon diplôme obtenu, il me paraissait donc logique de réaliser ce stage Erasmus là bas afin de découvrir le système de soins français.
Une fois l’ensemble des documents envoyés et conventions signées, me voilà : la première étudiante BIRSG de mon école à partir vivre cette expérience !
Au département paramédical, nos futurs infirmiers, kinésithérapeutes et logopèdes se rencontrent un jour par an. Les objectifs de cette journée sont multiples.
Un cas pour trois
Ils étudient sur le même campus, et dans leur future profession, ils seront amenés à se rencontrer. L'idée de cette journée interdisciplinaire est de réunir les trois sections pour discuter ensemble d'un cas clinique, d'un patient qu'ils seront amenés à rencontrer dans leur future vie professionnelle.
Par petits groupes, ils réfléchissent à un cas commun, sous l'éclairage de leur spécialité : une bonne introduction à l'interdisciplinarité.
Étudiante en Bac 3 Infirmière, Perrine Boulhol témoigne :
En tant qu'étudiante infirmière, on n'a pas souvent l'occasion de rencontrer d'autres étudiants d'autres sections, alors qu'ils seront plus tard nos collègues. On sera tous amenés à prendre des patients en charge ensemble, et en travail d'équipe, il faut qu'on connaisse un minimum nos collègues et ce qu'ils font.
Sourire et apprendre de ses erreurs... En simulation, c'est permis !
Autre atelier pratique du jour, une expérience au centre de simulation, autour d'un vrai patient... ou presque.
Alexandre Willems, étudiant en Bac 3 en kinésithérapie, nous donne son ressenti sur l'exervice de simulation :
C'est un mannequin, c'est vrai, mais au final, dès qu'on rentre dans la chambre, on se rend compte que le mannequin fait pas mal de mouvements respiratoires, etc. Donc, c'est qu'il paraît assez réel.
Trois étudiants de chaque discipline sont amenés au chevet du mannequin de simulation. Durant leur intervention, les autres étudiants les observent et peuvent avoir un regard critique sur les différentes actions entreprises. Par la suite, le groupe se base sur ces observations pour forger une réflexion qui vise à optimiser la coordination de la prise en charge du patient.
Et on peut dire qu'une telle journée est riche en enseignements pour les étudiants. Pour Emma Simoutre, étudiante en Bac 3 Logopédie, c'était sympa de voir comment chacun allait intervenir par rapport à son métier et ses connaissances.
Alexia Hotton, Bac 3 en soins infirmiers souligne quant à elle la nécessité d'une telle journée :
En temps normal, on est avec d'autres infirmiers, donc on collabore au sein de notre univers. Parfois, il faut aussi laisser place à d'autres intervenants que nous, parce que les patients ont aussi besoin d'autres soins. Il fallait vraiment trouver un juste milieu dans le déroulement des soins.
Trouver sa place, sans empiéter sur celle des autres, devenir un professionnel à l'écoute et efficace, et se remettre sans cesse en question, voilà des objectifs communs pour nos futurs soignants, qui placent le patient au centre de leur attention.
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Cher·ère·s étudiant·e·s, pour préparer au mieux votre première session d'examens, nous vous encourageons à lire les modalités d'évaluation que vous avez reçues et à prendre connaissance des dispositifs à votre disposition pour vous aider dans cette période difficile.
Comme le prévoit l'Arrêté du Gouvernement de la Communauté française (AGCF) relatif à l'organisation de la fin de l'année académique 2019-20, vous avez reçu les modalités d'évaluation des activités d'apprentissage qui seront évaluées lors de la prochaine session d'examens.
Conformément au même AGCF, l'étudiant qui ne se trouve pas dans les conditions matérielles adéquates lui permettant de présenter l'évaluation à distance telle que prévue dans les modalités d'évaluation est tenu de le notifier formellement à la Haute École pour le lundi 4 mai au plus tard via e-mail (remplace le [at] par le "@") :
Pour le département économique : covid19.eco[at]hers.be
Pour le département paramédical : covid19.para[at]hers.be
Pour le département pédagogique : covid19.peda[at]hers.be
Pour le département social : covid19.soc[at]hers.be
Pour le département technique : covid19.tech[at]hers.be
Ces étudiants seront invités à venir présenter les épreuves à la Haute École dans le respect des dispositions sanitaires en vigueur pour la période concernée.
Nous tenons à vous rappeler que différents services de la HERS se mobilisent dans ces moments que nous savons particulièrement stressants pour vous :
Le Service social : service.social[at]hers.be pour les aides sociales, financières et inclusives.
Le Service d'Aide à la Réussite (SAR) : sar[at]hers.be pour un accompagnement relatif à votre méthode de travail. Sur la chaîne SAR-HERS, il propose aussi différentes vidéos sur la gestion du stress et la gestion du temps.
La Cellule Écoute : service.ecoute[at]hers.be pour un soutien psychologique de courte durée.
Au sein de chaque département de la Haute École, d'autres services et personnes sont disponibles pour vous :
Service informatique : pour toute question technique liée aux outils utilisés pour les cours et épreuves en ligne Secrétariats étudiants : pour toute question administrative. Coordinateurs de section : pour toute question relative à l'organisation des cours et épreuves de votre section. Directeur(trice) de département : pour toute question nécessitant son intervention.
Les directeurs de département vous rappelleront les coordonnées de ces services et personnes pour le site dont ils sont responsables dans un e-mail qui vous parviendra rapidement.
Pour vous aider à préparer au mieux cette session d'examens particulière, nous organiserons une semaine Test des outils d'évaluation à distance, du 25 au 29 mai prochains. Cette semaine vous permettra de vous retrouver dans des conditions identiques à celles de la session d'examens et ainsi vous y préparer au mieux. Les directeurs de département vous en préciseront les modalités organisationnelles pour votre site dans les prochains jours.
Dans quelques mois, je serai infirmier. Mon devoir est d'aider les personnes malades et le milieu qui sera le mien.
Sur la trentaine d'étudiants en mobilité à l'international, tous les étudiants qui voulaient rentrer sont en sécurité chez eux. Certains ont fait le choix de rester sur leur lieu de stage international. État des lieux avec Patrick Galliez, Responsable des Relations internationales.
Rapatrier les étudiants au plus vite
Depuis le début de la crise sanitaire, les enseignants, les coordinateurs de section et Patrick Galliez se sont démenés pour aider les étudiants à revenir au plus vite. La plupart sont rentrés il y a deux semaines, et le dernier étudiant est rentré le 23 mars 2020. Certains étudiants ont eu des difficultés pour revenir, mais nos équipes étaient là pour les rassurer, les guider, voire trouver des solutions dans les situations inextricables.
Une nouvelle rassurante pour tous les proches de nos étudiants, puisque celles et ceux en mobilité en Afrique sont également rentrés. Si le continent était encore relativement préservé il y a deux semaines, la situation risque fort de prendre une tournure dramatique dans les semaines qui viennent. On peut donc se réjouir du travail accompli par nos équipes de Virton, qui ont œuvré pour aider nos étudiants Éducateurs spécialisés.
Après la première semaine de confinement, les cours à distance et le télétravail ont pris le pas sur le présentiel à la HERS. Les premiers retours sont pour le moins positifs et mettent en valeur le travail fantastique de la cellule Technopeda. Petit tour d'horizon des expériences sur le terrain.
Une Cellule TechnoPeda à la hauteur des défis
Tout le monde connaît l'adage... C'est dans la diffculté que l'on reconnaît ses vrais amis. Dans ces circonstances exceptionnelles, tout le monde à la HERS se serre les coudes pour fournir aux étudiants un enseignement optimal et un service à la hauteur des défis actuels.
Propulsée sur le devant de la scène, la Cellule TechnoPeda de la HERS est sur le pont et travaille d'arrache-pied pour fournir aux enseignants tout le support nécessaire pour dispenser leurs cours en ligne. Responsable informatique à la HERS, Geoffrey Szablot reconnaît que sa charge de travail a considérablement augmenté depuis le début de la crise. Mais de son aveu, son travail n'a jamais eu autant de sens qu'aujourd'hui. De nombreux enseignants peuvent compter sur lui et sur son équipe pour configurer et utiliser au mieux les nouvelles technologies mises à leur disposition.
De son côté, Fabian Demily, technopédagogue à la HERS, jongle entre ses propres cours, la formation et le support technopédagogiques de ses collègues enseignants.
Le travail considérable de veille et de mise à disposition des outils qu'il a effectué a permis à tou.te.s de pouvoir entamer cette mutation dans les meilleures conditions.
L'ensemble des enseignant.e.s exprime sa reconnaissance pour le travail et la disponibilité de la cellule TechnoPeda. Parmi ces personnes, Édouard Foncin, enseignant sur le campus de Virton :
Juste un mot pour te dire que mes deux premiers cours en ligne se sont globalement très bien passés, si j'en crois les retours des étudiants. Je suis confiant et enthousiaste pour la suite. Les étudiants m'ont paru très sensibles au fait de ne pas se sentir abandonnés par leurs profs. N'hésite pas à relayer que j'en ai porté témoignage, moi qui ne peux pas être soupçonné d'être un geek compulsivement désireux de donner des cours à distance ! Encore merci pour ton aide efficace et bienveillante. Édouard
Les désormais traditionnels « Regards croisés » entre la section logopédie et les sections instituteurs se sont tenus ce 5 mars 2020.
Pour l’année académique 2019-2020, l’ancienne Ministre de l’enseignement Marie-Martine Schyns a débloqué plus de 10 millions d’euros pour financer le travail des logopèdes dans les écoles, reconnaissant de la sorte l’importance de la collaboration entre ces deux mondes professionnels.
L’objectif est que les professionnels du langage puissent venir en aide aux enseignants.
À la Haute École Robert Schuman, les équipes pédagogiques de la section logopédie et des sections instituteurs l’avaient bien compris et ont devancé les décisions prises puisque depuis 2017, des journées de collaborations entre les sections sont organisées.
Véritables lieux de rencontres et d’échanges, ces journées sont essentielles voire indispensables, car, comme le notent certains étudiants, la collaboration sur le terrain n’est pas toujours aisée. Chacun possède son vocabulaire et les contraintes des uns ne sont pas les contraintes des autres.
Apprendre à connaitre les réalités de chacun, tel est l’objectif de ces journées « Regards croisés ».
Sur le terrain, beaucoup de logopèdes ne comprennent pas pourquoi les instituteurs agissent de la sorte, et inversement. Or, certains actes que posent les instituteurs tirent leurs raisons d’être dans les programmes et/ou référentiels de compétences, qui sont des socles sur lesquels ils doivent impérativement se baser. Ceux-ci ne rendent pas toujours comptent des attentes des logopèdes.
Cette journée fut l’occasion de travailler en sous-groupes et de proposer un ensemble d’activités qui respectent les contraintes de chaque profession. Elle favorise au maximum l’apprentissage de l’enfant, car c’est bien là tout l’enjeu : permettre à l’enfant de développer au maximum ses capacités, tout en respectant ses particularités.
Permettre ces journées d’échanges, c’est permettre à chacun de comprendre la réalité de l’autre. Et essayer de faire que cette diversité devienne une réelle plus-value dans l’apprentissage des enfants.