Le projet "école du dehors" est né dans les années 60 au Danemark, suite à une carence de locaux. Reprise à la HERS par Annie Gofflot et Fabian Demily, cette expérience apprend à nos étudiants à utiliser au mieux les nouvelles technologies dans un contexte naturel.
Lors de la journée de rentrée académique, nos enseignants sont habituellement amenés à réfléchir à leurs pratiques pédagogiques. Mais cette année, la HERS a voulu marquer son engagement dans le commerce équitable et le développement durable et s'inscrire ainsi dans la semaine du commerce équitable organisée par la Province de Luxembourg, avec le soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Autre innovation, les ateliers habituellement proposés aux seuls enseignants étaient aussi ouverts aux étudiant.e.s !
La HERS a convié des partenaires locaux pour présenter les initiatives locales qui montrent qu’il est possible de vivre autrement : des conférences sur la transition écologique, des ateliers de permaculture, etc.
Nos enseignants et nos étudiants ont appris à créer des cosmétiques naturels, trier les déchets voire les recycler. Et ils ont même pu découvrir un atelier de lutherie sauvage et de pataphonie, et apprendre à fabriquer des instruments de musique avec des objets de récupération !
Nous avons réuni une foule de partenaires actifs dans la préservation de la nature et dans le commerce durable et équitable : Natagora, la coopérative WattArdenne, et Disco’Soupe entre autres.
La HERS tenait plus que tout à maintenir ces activités, pour que toutes et tous, nous puissions avoir une vue claire de ce que sera la société de demain : une société fondée sur l'entraide, le commerce équitable et le respect de la Terre.
Les événements de cette rentrée 2020 - 2021 ne font que renforcer la nécessité de revoir complètement les modèles actuels.
Le tourisme durable existe-t-il ? Si oui, qu’est-ce que chaque acteur touristique peut faire ? Et comment les territoires peuvent-ils agir ? Pour y répondre, Hadelin de Beer et Bernard De Myttenaere, enseignants et chercheurs à la HERS, ont conçu un MOOC sur la plateforme FUN MOOC, en collaboration avec Jobs@Skills et la HeCH.
Une formation très attendue par les acteurs du tourisme durable
Le tourisme a des impacts environnementaux, sociaux et économiques. Il est parfois désiré, parfois contesté. Pour augmenter les impacts positifs et réduire les impacts négatifs, beaucoup font appel au tourisme durable. Mais qu’est-ce au juste ?
Ce MOOC replace le tourisme durable dans l’évolution du tourisme. Puis il voit l’idée que chacun se fait du tourisme durable, avec les freins et les leviers qui y sont associés. Il dévoile alors une méthode rigoureuse pour apprécier l’impact du tourisme et les leviers pertinents pour agir. Il propose ensuite des méthodes efficaces pour durabiliser le tourisme, pour les acteurs d’une part, et pour les territoires d’autre part. L’objectif est que chacun.e qui veut améliorer les impacts du tourisme ait à sa disposition une approche rigoureuse et utilise des moyens efficaces.
RENSEIGNEMENTS ET INSCRIPTIONS
Pour cette première édition du MOOC, les inscriptions seront clôturées le 18 novembre 2020. Le cours débutera le 9 novembre 2020 et se terminera le 20 décembre 2020.
Pour plus d'informations et pour vous inscrire, rendez-vous sur la plateforme FUN MOOC !
Au département paramédical, nos futurs infirmiers, kinésithérapeutes et logopèdes se rencontrent un jour par an. Les objectifs de cette journée sont multiples.
Un cas pour trois
Ils étudient sur le même campus, et dans leur future profession, ils seront amenés à se rencontrer. L'idée de cette journée interdisciplinaire est de réunir les trois sections pour discuter ensemble d'un cas clinique, d'un patient qu'ils seront amenés à rencontrer dans leur future vie professionnelle.
Par petits groupes, ils réfléchissent à un cas commun, sous l'éclairage de leur spécialité : une bonne introduction à l'interdisciplinarité.
Étudiante en Bac 3 Infirmière, Perrine Boulhol témoigne :
En tant qu'étudiante infirmière, on n'a pas souvent l'occasion de rencontrer d'autres étudiants d'autres sections, alors qu'ils seront plus tard nos collègues. On sera tous amenés à prendre des patients en charge ensemble, et en travail d'équipe, il faut qu'on connaisse un minimum nos collègues et ce qu'ils font.
Sourire et apprendre de ses erreurs... En simulation, c'est permis !
Autre atelier pratique du jour, une expérience au centre de simulation, autour d'un vrai patient... ou presque.
Alexandre Willems, étudiant en Bac 3 en kinésithérapie, nous donne son ressenti sur l'exervice de simulation :
C'est un mannequin, c'est vrai, mais au final, dès qu'on rentre dans la chambre, on se rend compte que le mannequin fait pas mal de mouvements respiratoires, etc. Donc, c'est qu'il paraît assez réel.
Trois étudiants de chaque discipline sont amenés au chevet du mannequin de simulation. Durant leur intervention, les autres étudiants les observent et peuvent avoir un regard critique sur les différentes actions entreprises. Par la suite, le groupe se base sur ces observations pour forger une réflexion qui vise à optimiser la coordination de la prise en charge du patient.
Et on peut dire qu'une telle journée est riche en enseignements pour les étudiants. Pour Emma Simoutre, étudiante en Bac 3 Logopédie, c'était sympa de voir comment chacun allait intervenir par rapport à son métier et ses connaissances.
Alexia Hotton, Bac 3 en soins infirmiers souligne quant à elle la nécessité d'une telle journée :
En temps normal, on est avec d'autres infirmiers, donc on collabore au sein de notre univers. Parfois, il faut aussi laisser place à d'autres intervenants que nous, parce que les patients ont aussi besoin d'autres soins. Il fallait vraiment trouver un juste milieu dans le déroulement des soins.
Trouver sa place, sans empiéter sur celle des autres, devenir un professionnel à l'écoute et efficace, et se remettre sans cesse en question, voilà des objectifs communs pour nos futurs soignants, qui placent le patient au centre de leur attention.
Développées au Canada, les aires de jeux interactives débarquent en Province de Luxembourg.
La Province de Luxembourg vient d'acquérir deux aires de jeux interactives Lü, qu'elle mettra à disposition des écoles de la Province.
Enseignant et chercheur à la Haute École Robert Schuman, Benoît Vercruysse nous dit tout sur leur fonctionnement et sur leurs apports au niveau pédagogique.
Pour la deuxième année consécutive, la Haute École Robert Schuman accueillait en février des étudiants de l'Université d'Oujhorod, en Ukraine.
Au terme de son séjour de trois semaines parmi nous, Ivan, étudiant en 4e année, a tenu à nous livrer son témoignage.
L'objectif majeur de ces séjours est d'améliorer la maîtrise de la langue. Pas seulement au niveau théorique, mais surtout au niveau de la langue parlée. L'apprentissage de la culture française est aussi très important.
En pratique, cela passe par l'assistance aux cours et par des visites de lieux historiques et culturels en Belgique, en France et au Grand-Duché de Luxembourg. Comme le souligne Ivan, chaque jour apporte son lot de nouvelles expériences et d'émotions.
Pour un étudiant ukrainien, la visite de lieux historiques est toujours une surprise, car il n'y en a pas en Ukraine.
Si Ivan devait résumer son expérience parmi nous en quatre mots, ce seraient ceux-ci : hospitalité, confort, calme et... français ! Chaque instant passé ici se transforme en leçon de français.
Découvrez en quoi Ivan trouve notre pays hospitalier, confortable, et calme ! L'écouter nous ouvre les yeux sur des aspects de notre pays que nous avons oubliés un peu trop vite !