Ce vendredi 8 décembre 2017, les professeurs de la HERS - catégorie paramédicale ont donné aux étudiants de Bac 3 l’occasion de mesurer l’importance de la communication entre prestataires de soins.
Un contexte professionnel exigeant
À l’heure actuelle, le personnel des hôpitaux est submergé par le travail et par le nombre toujours croissant de patients à soigner. Tout s’accélère. La rapidité devient le mot d’ordre, parfois au détriment de la qualité des soins prodigués.
Dans un tel contexte, les étudiants doivent acquérir des automatismes, et ce avant même d’intégrer le monde du travail. Parmi ces automatismes figure la capacité à échanger rapidement les informations entre prestataires de soins.
Trois professions réunies autour d’un cas clinique
Les étudiants logopèdes, kinésithérapeutes et infirmier(e)s en soins généraux se sont réunis pour mener une réflexion interdisciplinaire autour d’un cas clinique : « Monsieur X, parkinsonien, 83 ans, sans démence, stade III avec tremblements, antécédents de BCPO, est souvent encombré et tousse régulièrement après les repas ». Comment faire pour rendre la vie de ce monsieur plus supportable ?
Le secret : l’échange d’information
Répartis en petits groupes, les étudiants ont pu confronter leurs points de vue et découvrir les objectifs propres à chaque corps de métier. Ils ont vite compris que la prise en charge du patient pouvait souffrir d’un manque d’intégration et de coordination des soins. Ils ont repris les grandes lignes de leurs réflexions sur forme de carte mentale afin de permettre à tous d’avoir une vue d’ensemble des démarches à effectuer.
L’interdisciplinarité pour mieux soigner
Plongés au cœur de l’expérience, les étudiants ont pu constater à quel point l’échange d’informations et la communication sont deux biens précieux qu’il faut à tout prix développer dans le secteur des soins de santé.
Au terme de cette journée, tous s’accordent à dire que cette expérience leur a ouvert les yeux. Maintenant, en plus de mieux comprendre le rôle des autres disciplines, ils savent toute l’importance de la communication pour le bien-être du patient. Et ça, ça n’a pas de prix.