Classée en avant-dernière position au test PISA 2015, la Belgique francophone se distingue par un score des plus faibles. Pourtant des solutions existent.
PISA, vous connaissez ? C'est le Programme de l'OCDE qui assure le suivi des systèmes d’éducation des pays du monde entier. Tous les 3 ans, le test PISA évalue les compétences des élèves de 15 ans et porte sur les matières principales : les sciences, les maths et la lecture.
Lors du test PISA 2015, les élèves francophones ont obtenu un score historiquement bas et se retrouvent classés en avant-dernière position. À la seule lecture de ces derniers, il devient évident que notre enseignement doit s’adapter aux réalités actuelles de notre société.
L’arrivée des nouvelles technologies, la métamorphose des classes ou encore l’interculturalité sont autant de facteurs qui poussent à redéfinir l’espace de la classe, mais aussi la manière de transmettre l’apprentissage et d’en vérifier les acquis.
À ce propos, un article écrit par une étudiante fraichement diplômée de la Haute École Robert Schuman –section Instituteur primaire– vient d'être publié dans la dernière publication de la revue Trait d'union du Groupe Belge d'Education nouvelle (GBEN). Au sein de cet article, Sarah Sid questionne le système éducatif mis en place en Belgique. Elle pointe son obsolescence et le caractère fictionnel de l’évaluation « cotée » qui, selon elle, ne rend pas compte du potentiel effectif de l’enfant.
Face à ce constat alarmant, cette jeune institutrice propose des pistes de réflexion et d’action à mettre en place, comme le Portfolio et le Chef d'œuvre pédagogique, qui valorisent l'enfant et ses apprentissages.
Dans une société en constante évolution, il est indispensable de redéfinir une école en adéquation avec son temps.
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