COVID-19 : LA HERS ADAPTE LES AXES DE SON PLAN STRATÉGIQUE !
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Promouvoir davantage le covoiturage, avoir un espace de rencontre pour les étudiants, mettre en place une consommation plus régulée du chauffage ou encore favoriser la biodiversité en réduisant par exemple la tonte des pelouses, voilà quelques actions qui sont ressorties des lunchs mis en place par la Cellule de développement durable sur les sites de Virton et Libramont.
Un moment d’échange dont l’objectif était d’aller à la rencontre des étudiants et des membres du personnel pour discuter développement durable. Outre la présentation des actions entreprises depuis le début de l’année académique, cette rencontre a permis de dégager certaines pistes. Une nouvelle approche dans la désignation des lieux de stage a été proposée. L’idée étant de tenir davantage compte du domicile des étudiants.
Autre réflexion sur la table : la création d’un local spécifique réservé aux étudiants sur le site de Libramont. Une initiative qui pourrait permettre plus de cohésion entre les étudiants, qu’ils soient externes ou en internat/kot, avec pour conséquence l’émergence de projets estudiantins et une convivialité renforcée.
Le souci pour tous ces projets reste le manque de temps aussi bien pour les étudiants que le corps enseignant ou le personnel administratif et ouvrier. La possibilité de créer une unité d’enseignement « Implication citoyenne » pourrait être une solution à développer à l’avenir. Toutes ces propositions seront discutées au sein du comité de pilotage de la Cellule Développement durable, comité qui est ouvert à tous.
Pour les personnes intéressées par la durabilité, le prochain rendez-vous des lunchs du développement durable aura lieu le mardi 26 avril à 12h30 au local des étudiants sur le site d’Arlon, ou en extérieur si la météo le permet.
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Le dernier test PISA organisé par l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) en 2019 a sonné comme un coup de massue pour les enseignants du sud du pays. En effet, les compétences en matière de lecture des élèves belges francophones étaient à nouveau en recul par rapport aux années précédentes. Des résultats inquiétants qui remettent en question notre système scolaire. Pendant longtemps, les institutions scolaires se sont focalisées sur les compétences en lecture des enfants de façon isolée. Ce découpage en compétences distinctes, nous y sommes habitués depuis notre plus tendre enfance, mais force est de constater qu’en découpant de la sorte, certains manquements apparaissent. Est-il judicieux d’envisager les compétences en lecture de la sorte? Et si les compétences orales avaient une incidence sur les compétences de lecture des enfants? C’est au travers de la conférence “Regards croisés” que les équipes pédagogiques de la HERS ont tenté d’apporter une réponse à ces questionnements.
La journée “Regards croisés” organisée depuis 5 années par les équipes pédagogiques des sections logopédie, instituteurs préscolaires et primaires de la HERS est née d’un constat posé par les enseignants de la HERS lors des visites de stage : il y a très peu d’échanges entre les instituteurs et les logopèdes au sein des institutions scolaires, or la collaboration entre les deux est fondamentale pour améliorer et soutenir l’apprentissage des enfants. Face à ce constat, les équipes pédagogiques ont décidé de réagir et de proposer à leurs étudiants de se rencontrer afin d’aborder, chaque année, une thématique commune en proposant une conférence suivie d’une après-midi de réflexion. Cette année, la thématique retenue était celle du soutien de l’acquisition du langage chez les jeunes enfants, une préoccupation actuelle, en lien avec les objectifs de plusieurs chantiers du Pacte d’excellence.
Cette préoccupation est au centre des travaux d'Edith Kouba, Docteure à la Faculté de Psychologie, Logopédie et Sciences de l'Éducation de l'Université de Liège et de Madeline Longchamps, Directrice du Centre PMS de Dinant. A cette occasion, elles ont donc présenté l’outil SOLEM ou comment Soutenir et Observer le Langage et la communication des Enfants en classe Maternelle. Il s’agit d’un outil qui a comme objectif d’améliorer notablement les compétences orales des enfants du maternelle. « L’acquisition et le développement des compétences orales ont une influence indéniable sur l’acquisition de la lecture: plus l’enfant maitrise l’oralité, au mieux il maitrisera la lecture », estime Edith Kouba. Préparer les instituteurs(trices) à soutenir et à développer au mieux le langage chez les jeunes enfants, c’est permettre aux enfants d’accroitre leurs compétences en lecture et leur permettre une future insertion sociale et professionnelle plus aisée.
A la suite de la présentation de l’outil SOLEM, les étudiants des différentes sections ont été répartis en groupes hétérogènes. Durant une après-midi, ils ont dû répondre à différentes questions, ce qui leur a permis d’échanger les points de vue, de réaliser des affiches reprenant les différentes notions dont ils avaient parlé et de comprendre tout l’intérêt de l’interdisciplinarité.
Grâce à cette journée, les étudiants ont pris conscience de l’importance des échanges entre professions complémentaires et ont pu envisager les aspects spécifiques à chacune de leur profession. Cette journée fut également l’occasion de sensibiliser nos étudiants à des outils novateurs comme l’outil SOLEM, qui permettra sans nul doute, d’améliorer les résultats lors des prochains tests PISA.
Le 22 mars dernier, deux anciennes étudiantes du bachelier assistant social d’Arlon sont revenues avec plaisir sur le campus de Weyler dans le cadre du cours de questions sociales de l’immigration. Morgane Closter et Iseult Fagny travaillent toutes les deux comme assistantes sociales au Centre d’accueil Croix-Rouge « Visage du monde » de Stockem. Accompagnées de Samba, un ancien résident, elles ont sensibilisé nos étudiants de B2 aux réalités sociales du centre qui se charge de l’accueil, de l’alimentation, des soins médicaux et de l’accompagnement social des demandeurs d’asile.
Le Centre compte actuellement 682 résidents de 49 nationalités différentes qui fuient les conflits et les persécutions à travers le monde.
Iseult et Morgane nous ont expliqué leur travail social au quotidien : l’écoute, l’information et l’accompagnement des résidents tout au long de la procédure, leur rôle de relais entre les demandeurs d’asiles et les avocats, l’orientation vers les différents services du Centre et aussi vers des partenaires extérieurs actifs dans le secteur des migrations.
A travers leur intervention, les 2 AS se sont également attelées à déconstruire les idées reçues tant sur les migrants et les raisons qui les poussent sur les routes de l’exil que sur la vie quotidienne des résidents au Centre.
Entre rire et émotion, Samba nous a livré un peu de son vécu : l’attente et l’incertitude quant à l’obtention d’un titre de séjour, la promiscuité et la difficulté de vivre à 8 dans une chambre avec des personnes marquées par les traumatismes de l’exil, ayant des croyances et des origines différentes.
Samba nous a aussi insufflé force et espoir quand il nous a parlé de ce qui lui a permis de tenir le coup pendant ces 4 longues années : le basket et son intégration dans une équipe locale, la possibilité de travailler et de tisser des liens sociaux et surtout ses projets d’avenir.
Son témoignage a fortement touché nos futurs professionnels. Il les a invités à ne pas être ou devenir des « robots » qui traitent leurs dossiers machinalement…
C’est une tradition au sein de la HERS depuis 2012. Chaque année en plein cœur de l’hiver, des étudiant.e.s du bloc 4 de la section Bachelier en Soins Infirmiers s’envolent vers l’Afrique et plus précisément le Bénin, unique exception en 2018 avec le Burkina Fasso. L’occasion pour nos bacheliers de découvrir une autre manière de pratiquer les soins de santé.
C’est dans le sud du pays et plus particulièrement à l’Hôpital Protestant Le Bon Samaritain au cœur de la capitale économique Porto Novo que la petite délégation (7 étudiantes et 2 étudiants accompagnés d’Annie Pirson, Clotilde Toussaint et Nathalie Degreff) a pris ses quartiers. Durant cinq semaines, nos bacheliers ont travaillé au sein des différents services de la polyclinique : maternité, pédiatrie, chirurgie, médecine, consultations,…
L’occasion de se rendre compte du fossé qui sépare le Bénin et la Belgique.
«Les soins ne sont réalisés que si les patients paient au préalable les médicaments, le matériel de prélèvement... jusqu’aux gants que le médecin va utiliser pour les ausculter. Il y a peu de matériel à usage unique mais des moyens de stérilisation que nous utilisions chez nous il y a 50 ans. Les conditions d’hygiène et les mesures d’asepsie sont très précaires. Tout cela a provoqué un véritable choc auprès de certains étudiants », explique Annie Pirson.
Ils ont également participé au programme d’éducation à la santé débuté il y a 2ans et destiné aux populations résidant dans des zones où l’accès aux soins est plus délicat. Ils ont dès lors complété l’information sur la prévention du diabète par des mesures de dépistage. Un nombre important de personnes qui se pensaient en bonne santé ont été ainsi invitées à se faire suivre dans un dispensaire et à observer des mesures alimentaires adaptées pour éviter les graves complications d’un diabète non traité.
Malgré un contexte délicat et des conditions climatiques difficiles, les représentants de la HERS ont été touchés par l’accueil qui leur a été réservé, que ce soit au centre d’hébergement, à l’hôpital ou dans la rue. Des liens très forts ont été tissés. «Si un temps d’adaptation a été nécessaire, à l’issue du voyage, chacun a exprimé avec plus ou moins d’étoiles dans les yeux sa satisfaction d’avoir réalisé ce stage», conclut Annie Pirson. Une expérience humaine et professionnelle qui restera à jamais gravée dans les mémoires et qui influencera d’une manière ou d’une autre l’identité professionnelle de nos étudiants qui sont les soignants de demain.
Le blocus approche à grands pas et pour certains étudiants, cette période s’annonce particulièrement délicate à gérer. Pour répondre à un besoin, le Service d’aide à la réussie de la HERS met sur pied un service de blocus assisté du lundi 11 au vendredi 15 avril 2022, de 8h30 à 17h.
« Nous proposons une étude structurée et des temps de pause mais aussi des collations saines pour faire le plein d’énergie. Des moments de pause défi seront également prévus », explique Isabelle Lambert.
Concrètement, ce blocus assisté est programmé sur les 3 campus de la HERS (Arlon, Libramont et Virton) mais il est aussi possible de suivre cette opération en distanciel via la plateforme Teams (ouverture des salles de classes à partir de 8h30).
Inscription gratuite et obligatoire avant le 1er avril : via le lien suivant. https://forms.office.com/r/XgQtZH5S9H
Un poste de directeur du Département Sciences et Technologies et du Département Social d’Arlon est à pourvoir à partir du 1er avril 2022.
Le processus électoral se met en route ce 24 mars 2022, par la publication au Moniteur belge de l'appel externe à candidatures. La période dite de campagne électorale débute à compter de ce jour et se terminera le jour du vote à minuit.
En application du Règlement du Conseil WBE relatif à l’organisation des élections et au processus de désignation des directeurs et du directeur-président des Hautes Ecoles organisées par Wallonie-Bruxelles-Enseignement (WBE) du 16 juillet 2020, les membres du Collège de Direction sont désignés par le Conseil WBE sur base du résultat d’une élection interne à chaque Haute École.
Le Conseil d’administration de la HERS a choisi d’ouvrir un poste de direction pour le département social et le département sciences et technologies.
Il a également décidé de procéder à un appel externe qui concerne les Hautes Ecoles organisées et subventionnées par la Communauté française.
Deux étudiantes de la HERS, Célia Ribeiro et Charlène André, ont eu l’honneur de présenter leur mémoire portant sur la thérapie ventouses, dans le cadre de la Journée des Chercheurs en HE (JdCHE).
Cette journée était organisée par SynHERA, la structure qui coordonne la recherche appliquée au sein des HE et les Centres de recherche associés.
La belle aventure s’est concrétisée par une publication scientifique grâce, entre autres, au soutien des membres du laboratoire de recherche en kinésithérapie de la HERS : Denis Jacquemin, Astrid Van Belle, Catherine Staudt, Gauthier Dorban et François Tubez.
Cette étude a reçu le feu vert pour publication dans les "Actes de colloques", un recueil qui respecte les standards de la publication scientifique.
Le travail de Célia Ribeiro et Charlène André s'intéressait à l'effet de la dépression au sein des ventouses sur la douleur et la qualité de vie de chauffeurs routiers souffrant de lombalgies chroniques.
Ce projet a pu voir le jour notamment grâce à un dispositif de fabrication artisanale réalisé par José Ribeiro, le papa de Célia. Cet appareil a permis de définir avec précision la dépression à appliquer dans la ventouse.
Si cette étude a démontré une amélioration de la qualité de vie avec une dépression allant de -300 mbars et -400 mbars, ce travail collectif doit surtout servir de modèle et d’exemple aux étudiants des différents départements de la HERS.
Référence: "SynHERA (éd.), Actes de Colloque de la 6ème Journée des Chercheurs en Haute École, numéros des pages, DOI : 10.5281/zenodo.6043436."