COVID-19 : LA HERS ADAPTE LES AXES DE SON PLAN STRATÉGIQUE !
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C’est une tradition au sein de la HERS depuis 2012. Chaque année en plein cœur de l’hiver, des étudiant.e.s du bloc 4 de la section Bachelier en Soins Infirmiers s’envolent vers l’Afrique et plus précisément le Bénin, unique exception en 2018 avec le Burkina Fasso. L’occasion pour nos bacheliers de découvrir une autre manière de pratiquer les soins de santé.
C’est dans le sud du pays et plus particulièrement à l’Hôpital Protestant Le Bon Samaritain au cœur de la capitale économique Porto Novo que la petite délégation (7 étudiantes et 2 étudiants accompagnés d’Annie Pirson, Clotilde Toussaint et Nathalie Degreff) a pris ses quartiers. Durant cinq semaines, nos bacheliers ont travaillé au sein des différents services de la polyclinique : maternité, pédiatrie, chirurgie, médecine, consultations,…
L’occasion de se rendre compte du fossé qui sépare le Bénin et la Belgique.
«Les soins ne sont réalisés que si les patients paient au préalable les médicaments, le matériel de prélèvement... jusqu’aux gants que le médecin va utiliser pour les ausculter. Il y a peu de matériel à usage unique mais des moyens de stérilisation que nous utilisions chez nous il y a 50 ans. Les conditions d’hygiène et les mesures d’asepsie sont très précaires. Tout cela a provoqué un véritable choc auprès de certains étudiants », explique Annie Pirson.
Ils ont également participé au programme d’éducation à la santé débuté il y a 2ans et destiné aux populations résidant dans des zones où l’accès aux soins est plus délicat. Ils ont dès lors complété l’information sur la prévention du diabète par des mesures de dépistage. Un nombre important de personnes qui se pensaient en bonne santé ont été ainsi invitées à se faire suivre dans un dispensaire et à observer des mesures alimentaires adaptées pour éviter les graves complications d’un diabète non traité.
Malgré un contexte délicat et des conditions climatiques difficiles, les représentants de la HERS ont été touchés par l’accueil qui leur a été réservé, que ce soit au centre d’hébergement, à l’hôpital ou dans la rue. Des liens très forts ont été tissés. «Si un temps d’adaptation a été nécessaire, à l’issue du voyage, chacun a exprimé avec plus ou moins d’étoiles dans les yeux sa satisfaction d’avoir réalisé ce stage», conclut Annie Pirson. Une expérience humaine et professionnelle qui restera à jamais gravée dans les mémoires et qui influencera d’une manière ou d’une autre l’identité professionnelle de nos étudiants qui sont les soignants de demain.
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Le blocus approche à grands pas et pour certains étudiants, cette période s’annonce particulièrement délicate à gérer. Pour répondre à un besoin, le Service d’aide à la réussie de la HERS met sur pied un service de blocus assisté du lundi 11 au vendredi 15 avril 2022, de 8h30 à 17h.
« Nous proposons une étude structurée et des temps de pause mais aussi des collations saines pour faire le plein d’énergie. Des moments de pause défi seront également prévus », explique Isabelle Lambert.
Concrètement, ce blocus assisté est programmé sur les 3 campus de la HERS (Arlon, Libramont et Virton) mais il est aussi possible de suivre cette opération en distanciel via la plateforme Teams (ouverture des salles de classes à partir de 8h30).
Inscription gratuite et obligatoire avant le 1er avril : via le lien suivant. https://forms.office.com/r/XgQtZH5S9H
Un poste de directeur du Département Sciences et Technologies et du Département Social d’Arlon est à pourvoir à partir du 1er avril 2022.
Le processus électoral se met en route ce 24 mars 2022, par la publication au Moniteur belge de l'appel externe à candidatures. La période dite de campagne électorale débute à compter de ce jour et se terminera le jour du vote à minuit.
En application du Règlement du Conseil WBE relatif à l’organisation des élections et au processus de désignation des directeurs et du directeur-président des Hautes Ecoles organisées par Wallonie-Bruxelles-Enseignement (WBE) du 16 juillet 2020, les membres du Collège de Direction sont désignés par le Conseil WBE sur base du résultat d’une élection interne à chaque Haute École.
Le Conseil d’administration de la HERS a choisi d’ouvrir un poste de direction pour le département social et le département sciences et technologies.
Il a également décidé de procéder à un appel externe qui concerne les Hautes Ecoles organisées et subventionnées par la Communauté française.
Deux étudiantes de la HERS, Célia Ribeiro et Charlène André, ont eu l’honneur de présenter leur mémoire portant sur la thérapie ventouses, dans le cadre de la Journée des Chercheurs en HE (JdCHE).
Cette journée était organisée par SynHERA, la structure qui coordonne la recherche appliquée au sein des HE et les Centres de recherche associés.
La belle aventure s’est concrétisée par une publication scientifique grâce, entre autres, au soutien des membres du laboratoire de recherche en kinésithérapie de la HERS : Denis Jacquemin, Astrid Van Belle, Catherine Staudt, Gauthier Dorban et François Tubez.
Cette étude a reçu le feu vert pour publication dans les "Actes de colloques", un recueil qui respecte les standards de la publication scientifique.
Le travail de Célia Ribeiro et Charlène André s'intéressait à l'effet de la dépression au sein des ventouses sur la douleur et la qualité de vie de chauffeurs routiers souffrant de lombalgies chroniques.
Ce projet a pu voir le jour notamment grâce à un dispositif de fabrication artisanale réalisé par José Ribeiro, le papa de Célia. Cet appareil a permis de définir avec précision la dépression à appliquer dans la ventouse.
Si cette étude a démontré une amélioration de la qualité de vie avec une dépression allant de -300 mbars et -400 mbars, ce travail collectif doit surtout servir de modèle et d’exemple aux étudiants des différents départements de la HERS.
Référence: "SynHERA (éd.), Actes de Colloque de la 6ème Journée des Chercheurs en Haute École, numéros des pages, DOI : 10.5281/zenodo.6043436."
Tri des déchets, Give Box ou distribution de gourdes, le développement durable a une place de plus en plus importante au sein de la HERS. La durabilité fait partie intégrante des valeurs que promeut notre établissement au même titre que l’équité, l’émancipation, la proximité, la solidarité et la créativité.
Afin d’impliquer un maximum de personnes et de mener à bien de nouvelles actions dans des domaines aussi variés que le bien-être, les achats durables, l’alimentation, la Cellule de développement durable vous invite à participer aux lunchs du développement durable.
Au programme: tours de table, projets et bilan des actions mises en place mais ce rendez-vous sera aussi l’occasion de proposer de nouvelles idées et des pistes de réflexion.
Horaire
Mardi 22 mars à Virton à 12h30 au Creativ School lab
Jeudi 24 mars à Libramont à 12h30 au local B4
Mardi 26 avril à Arlon à 12h20 au local des étudiants
Contact
Pour les bac 3 du département santé de la HERS, le mois de mars est synonyme de journée interprofessionnelle. L’occasion pour les étudiants des sections infi, kiné et logo d’échanger ensemble autour d’une vignette commune.
« Le but de cette opération est d’apprendre aux étudiants à travailler de manière collective, de les réunir pour discuter d'un cas clinique qu'ils pourraient rencontrer dans leur future vie professionnelle », avance Vanessa Leblanc, Maître-assistante en kinésithérapie.
Durant le mois de mars, la petite centaine d’étudiants va donc échanger et réfléchir à un cas commun. Sous l'éclairage de leur spécialité, ils vont devoir faire face aux spécificités des autres services. L’idée première étant de favoriser le travail collectif et de trouver le juste équilibre entre kinésithérapeute, infirmier et logopède.
Après une partie plus théorique, c’est au centre de simulation de la Cité qu’entre en jeu l’aspect pratique. Grâce à un mannequin de simulation, un représentant de chaque section se retrouve au côté du patient pour une prise en charge globale. Dans le même temps, les faits et gestes du trio sont observés et décortiqués par leurs condisciples. Ces remarques serviront lors de la troisième phase du programme : le débriefing.
« L’idée première de ce type de programme est d’élargir l’esprit des étudiants, ils doivent se remettre en question le plus souvent et placer le patient au centre de leurs préoccupations », conclut Vanessa Leblanc.