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DINAMAT ou encore PL_KIDS, ce ne sont pas deux nouveaux noms de codes mais bien deux projets dans lesquels la HERS est directement impliquée dans le cadre de l’action FRHE (Financement de la recherche en hautes écoles).
Le titre de la première recherche s’intitule : « Les petites natures. Diversité, sensibilités et éthiques de la nature dans les classes du niveau préscolaire ». Ce projet, mené par trois chercheurs dont Charlotte Breda et Guillaume Bernard, part du constat que les conceptions et pratiques de la nature issues d’autres sociétés sont considérées comme étant porteuses de visions inspirantes pour sortir de la conception prédominante de la nature comme étant une ressource au service du développement de nos sociétés.
Mais comment préparer les jeunes enfants alors que l'enseignement préscolaire aborde peu la diversité des rapports à la nature et privilégie davantage un savoir écologique « conservationniste » et « naturaliste » issu de la démarche scientifique ?
« L’objectif de la première phase de notre recherche est de décrire et de comprendre l'apprentissage de la nature dans les classes du niveau préscolaire en province de Luxembourg et la place laissée à sa diversité et aux émotions qui les accompagnent », précise Charlotte Breda. L’enquête s'appuie sur la méthode ethnographique et sur des « démarches de recherche-action-participative par l'expérimentation d'une communauté de pratique qui rassemblera chercheur·euses et enseignant·es ».
L’analyse compréhensive permettra d’envisager une seconde phase dont l’objectif est de co-construire des outils et des dispositifs pédagogiques pour accompagner les enseignants et les élèves des classes préscolaires.
Le second projet est réalisé en partenariat avec la HE Condorcet, l'ULiège et l'UMons. Il concerne la « Littératie physique », une notion qui intègre l’importance de l’activité physique tout au long de la vie d’une personne. Ce projet s’intitule « Elaboration et validation d’un outil d’évaluation de la littératie physique chez les enfants de 4 à 7 ans applicable en contexte scolaire belge francophone ». Il trouve son origine lors de la création en 2017 de l’École du mouvement en collaboration avec Ressort, le Centre de recherche appliquée et de formations continues de la HERS.
Amélie Brau et Benoît Vercruysse, qui sont en charge de ce programme, dont l’acronyme est PL_KIDS, proposent de développer un outil d’évaluation de la littératie physique fiable et valide comprenant les dimensions motrice, psycho-affective, cognitive et socio-environnementale.
Destiné aux enfants de 4 à 7 ans, il se base sur les résultats attendus des programmes scolaires afin de permettre aux enseignants d’établir un diagnostic de leurs élèves.
Construit par une équipe multidisciplinaire d’experts, ce projet de recherche pourrait aboutir à la production d’une première base de données et guider l’enseignant dans ses interventions et le suivi de ses élèves dès le début de la scolarité.
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D’année en année, la semaine professionnelle reste un événement attendu et incontournable pour les étudiants de la HERS en ingénierie industrielle. Ce rendez-vous immersif s'est révélé être une occasion exceptionnelle pour ces futurs ingénieurs de se familiariser avec le monde de l'industrie et de découvrir de près le fonctionnement de plusieurs entreprises prestigieuses.
Parmi les sociétés visitées, CEBI, leader dans le domaine des solutions de moteurs électriques et thermiques, a ouvert ses portes aux étudiants avec une générosité et une bienveillance remarquable. Les participants ont eu l'opportunité de se plonger dans l'univers passionnant de l'innovation technologique et d'explorer les mécanismes complexes qui animent cette entreprise dynamique.
Une autre étape inoubliable de cette semaine a été la visite de Fanuc, une entreprise renommée pour son expertise dans le domaine de la robotique industrielle. Cette expérience a non seulement élargi leurs connaissances, mais a également suscité en eux une réflexion profonde sur les possibilités infinies offertes par l'automatisation dans le monde de l'industrie.
Le groupe s'est ensuite rendu chez Arcelor Mittal, le géant de l'industrie sidérurgique. La visite des installations a permis aux futurs ingénieurs de comprendre les défis complexes auxquels l'industrie sidérurgique est confrontée, ainsi que les efforts constants déployés pour maintenir une production de haute qualité dans le respect des normes environnementales.
BorgWarner, un acteur majeur dans le domaine des technologies automobiles, a également ouvert ses portes à nos étudiants. Les participants ont été témoins de l'innovation constante qui anime cette entreprise, avec des avancées significatives dans les domaines de la propulsion électrique et des systèmes de transmission. Cette rencontre a a permis aux étudiants de se projeter dans le futur de l'industrie automobile et de prendre conscience des enjeux auxquels elle est confrontée.
Cette semaine professionnelle s'est clôturée avec la visite de CML Industries, une entreprise réputée pour son expertise dans le domaine de la fabrication de composants mécaniques de haute précision. Cette expérience a été l'occasion pour les futurs ingénieurs de comprendre l'importance de la précision et de la qualité dans l'industrie manufacturière.
Ces différentes visites ont donc permis à nos étudiants du campus d’Arlon de confronter leurs connaissances théoriques à la réalité du terrain. Chaque entreprise visitée leur a offert un aperçu unique de son secteur d'activité, tout en éveillant leur curiosité et leur passion pour l'ingénierie industrielle.
Passionné par les langues étrangères, Théo, étudiant en bac 3 du Bachelier en Management du tourisme et des loisirs a réalisé son stage de fin d’études à Gand. Une expérience rendue possible grâce à Erasmus Belgica, une initiative visant à encourager la mobilité des étudiants de l'enseignement supérieur au sein des trois Communautés de notre pays. « Je me suis lancé ce défi afin d’améliorer mon néerlandais mais aussi vivre une nouvelle expérience. Comme je désirais découvrir le monde de l’hôtellerie, j’ai décidé de faire mon stage chez Astoria Hotel Gent et je n’ai aucun regret », explique Théo.
Cet hôtel, situé dans un quartier chaleureux à proximité de la gare Gand-St-Pierre, affiche 3 étoiles et compte 30 chambres. « Il s’agit d’un établissement familial dirigé par deux propriétaires qui sont frère et sœur. Au cours de ces quatre mois (de février à mai), j’ai effectué différentes tâches qui m’ont permis d’acquérir de nouvelles compétences. Je me suis occupé entre autres de la communication digitale de l’hôtel, de la préparation du buffet du petit-déjeuner, du contrôle des chambres. J’ai aussi découvert les spécificités de la réception. Autant dire que ce n’était pas de tout repos mais c’était varié et intéressant. De plus, j’étais soutenu par une équipe serviable et à l’écoute. »
Une expérience que notre étudiant du département économique n’est pas prêt d’oublier. « J’ai pu me prouver que j’étais capable de réaliser de nouvelles choses, cela m’a donné plus de confiance en mes capacités », dit-il.
Histoire de profiter au maximum de cette expérience, Théo n’a pas hésité à participer à de nombreuses activités sportives et culturelles afin de rencontrer de nouvelles personnes, il a également pu compter sur une chouette famille d’accueil. « Ce sont des souvenirs que je ne suis pas prêt d’oublier, je recommande à tout le monde de se lancer dans ce type d’aventure. »
Si toi aussi, tu désires participer aux différentes programme Erasmus n’hésite pas à contacter le Service des Relations Internationales :
C’est une des nouveautés de la rentrée au sein du département pédagogique. Dès septembre 2023, les étudiants auront la possibilité de suivre un Master en Formation Manuelle, Technique et Technologique et formation Numérique (FMTTN).
Organisée autour de ces quatre pôles, elle vise à amener les élèves à la production de réalisations concrètes, liées à la vie quotidienne ou à une pratique professionnelle. Aujourd’hui, il est essentiel, non pas de sensibiliser nos enfants, mais bien de les former à ces compétences liées à la technique, aux technologies et au numérique afin de les amener à se dessiner un projet professionnel.
Au travers de cette formation, les étudiants obtiendront les compétences nécessaires afin d’aider au mieux les enfants et les adolescents à comprendre, à décrypter, à agir et à poser des choix de vie dans le monde qui les entoure.
Dans cette optique, la formation manuelle technique et technologique et formation numérique ambitionne de former des enseignants compétents dans différents domaines. Découvrir les techniques des gestes manuels et développer un lien étroit avec la matière (le bois, la terre,…), appréhender les outils numériques ainsi que leurs évolutions et leurs importances dans notre société mais aussi apprendre la pédagogie et la didactique, histoire de maitriser le métier de professeur et le rapport avec les élèves.
A cela s’ajoute le développement de l’esprit critique. Le but recherché est de pouvoir conscientiser les élèves de l’évolution et de l’impact des outils (technologique, technique ou numérique) dans notre monde actuel.
Formation manuelle, technique et technologique
Formation numérique
À l’issue de ce Master en enseignement, les diplômés auront la possibilité d’enseigner à des élèves de la 3e primaire à la 3e secondaire (nouvelles grilles du Pacte d'excellence). L’idée est de permettre aux jeunes de cultiver leur créativité pour mieux répondre aux enjeux sociétaux de demain et d’envisager la diversité des métiers afin de poser le bon choix d’orientation au terme de la 3e secondaire.
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Des étudiants de la section Éducateur spécialisé ont profité d’une bourse d’échange Erasmus pour vivre quelques mois de l’autre côté de l’Atlantique. Ils ont posé leurs valises dans la province de Québec et plus précisément à Salaberry de Valleyfield.
Une expérience enrichissante sur différents aspects. « J’ai eu la chance de découvrir une nouvelle culture et un autre aspect du métier d’éducateur spécialisé. J’ai réalisé mon stage dans un Centre de la Petite Enfance où j’ai découvert une nouvelle technique : Highscope. Cette approche place l'enfant au cœur des apprentissages en utilisant principalement le jeu », commente Mathilde.
Notre étudiante de Bac 3 a aussi été marquée par les relations professionnelles, plus faciles à tisser au Canada qu’en Europe. « Le fait que tout le monde s’appelle par son prénom et se tutoie rend les relations plus amicales », dit-elle.
Un sentiment partagé par Tristan qui a aussi été marqué par la manière dont les étudiants sont suivis. « C’est plus encadré ici. Les professeurs nous rencontrent chaque semaine dans des supervisions, les travaux sont étalés sur la session au complet. Au niveau des infrastructures, c’est typiquement nord-américain. Tout est pensé pour et par les étudiants. Ils sont rénovés régulièrement. De plus, énormément d’activités sont proposées gratuitement aux étudiants, ce qui m’a permis de rencontrer du monde. »
Mathilde aurait souhaité « avoir un parrain ou une marraine sur place pour nous guider, nous renseigner sur les activités mais également avoir plus de contacts sociaux. Le fait d’être en stage ne nous a pas permis de rencontrer beaucoup d’autres étudiants du CEGEP (Collège d'enseignement général et professionnel) ».
Quant à Salaberry de Valleyfield, surnommée la « Venise du Québec », s’y déplacer sans ses propres moyens, a été quelque peu contraignant mais cela n’a pas empêché certains étudiants de visiter Montréal, Québec et même New York. Au final, ce séjour restera à jamais gravé dans les mémoires.
Enfin pour ceux et celles qui seraient tentés par un séjour au Canada, il est utile de savoir que le coût de la vie est relativement élevé. Sans bourse Erasmus, une telle expérience aurait été tout simplement impossible. « La vie est très chère, il y a beaucoup de taxes. Par exemple, le fromage coûtait minimum 8 dollars canadiens, cela a fait mal à mon petit cœur de Française », sourit Mathilde.
Pour Tristan, le chemin est tout tracé. « Je compte bien revenir ici pour travailler. Le grand air, les gens chaleureux et les conditions de vie me semblent bien plus adaptées à ma vision du travail de l’éducateur qu’en Belgique. »
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L’année académique 2023-2024 va être animée au sein du département pédagogique de la HERS. En plus d’autres nouveautés, un nouveau bachelier lié à la petite enfance et les masters en enseignement vont faire leur apparition sur le campus de Virton.
C’est officiel, la Réforme de la Formation Initiale des Enseignants (RFIE) entre en vigueur dès septembre 2023, ce qui implique que la durée des études pour devenir enseignant passera de trois à quatre ans.
Outre la durée des études, l’autre changement notoire concerne l’appellation de la formation. Oubliés les bacheliers en instituteur préscolaire, primaire ou AESI, place aux « Masters en enseignement » section 1, 2 ou 3. Une dénomination qui varie en fonction du public cible :
Un avantage notable de ce découpage est la possibilité d’enseigner en maternelle et en primaire ou en primaire et en secondaire. Seule exception : les titulaires d’un diplôme de la section 3 en Éducation physique et éducation à la santé pourront dispenser des cours aux enfants de préscolaire jusqu’à la 3e secondaire.
Concrètement en plus des bacheliers en Éducateur spécialisé et Accueil et éducation du jeune enfant (lire plus bas), douze Masters en enseignement seront proposés sur notre campus de Virton :
Pour cette dernière, il s’agit d’une nouveauté. Grâce à cette formation, les étudiants apprendront à développer et à mettre en œuvre des stratégies d'enseignement innovantes, qu'il s'agisse de la cuisine, de la construction, de l'informatique ou de la robotique. Ils pourront aussi éveiller leur lien étroit avec la matière (bois, terre,…).
Ils acquerront également une compréhension approfondie des technologies numériques et de leur utilisation pour améliorer les processus d'apprentissage et les compétences des élèves, le tout en lien étroit avec le développement du sens critique.
Autre changement au sein du département pédagogique de la HERS : le bachelier en Accueil et éducation du jeune enfant. Organisée en codiplômation par la HERS, Hénallux et l’Établissement d’Enseignement pour Adultes et de Formation Continue, cette formation s’ancre dans la réalité quotidienne de l’accueil de la petite enfance.
Se former au métier de l’accueil et de l’éducation du jeune enfant représente une opportunité nouvelle en Province de Luxembourg. Cette nouvelle formation place le bien-être du jeune enfant et de sa famille au cœur du questionnement du futur professionnel, elle cherche à optimiser les conditions et la qualité de son accueil.
Travailler dans les milieux d’accueil de la petite enfance nécessite la maîtrise d’un grand nombre de compétences qui seront développées dans cette formation innovante.
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Étudiant de Bac 3 en Assistant de direction, Jean-Cyrille a séjourné 3 mois en Irlande grâce à un stage au sein de l’Atlantic Language School de Galway, une école privée qui propose des cours d'anglais. Une expérience unique et enrichissante.
«J'occupais la position de réceptionniste et assistant académique. J'étais en première ligne pour aider les étudiants à résoudre leurs problèmes et questions, organiser des excursions, créer des affiches, gérer le téléphone et le courrier entrant et sortant, gérer la caisse, faire de l'interprétariat pour des étudiants (en français et néerlandais)», explique Jean-Cyrille.
Parallèlement à ce travail, notre étudiant du département économique supportait l’Academic Manager dans la mise en place du planning et l’organisation d’événements. Au niveau logistique, Jean-Cyrille logeait dans une résidence au côté de Brésiliens, Japonais, Polonais ou encore Suisses.
«J’ai eu l’occasion de travailler mes compétences linguistiques, communicationnelles et interpersonnelles. Je suis désormais conscient que je suis capable de travailler dans un environnement totalement nouveau et anglophone. J'ai appris à communiquer en utilisant leur termes et expressions. Ce qui me paraissait bon ou bien ne l'était pas nécessairement ailleurs. J'en sors grandi et avec une corde de plus à mon arc. Si c'était à refaire, je resignerais directement!»
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