Pour les amoureux de la montage, Innsbruck est avant tout une destination de rêve. Lotie au cœur des Alpes, la ville est également connue pour son architecture impériale et moderne mais elle abrite également la Pädagogische Hochschule Tirol (PHT), une institution qui fait partie depuis cinq ans des partenaires internationaux de la HERS.
Durant l’année académique 2022-2023, Marie et Elia ont eu l’occasion de suivre leur cursus (cours et stages instituteur/trice primaire) au cœur de la capitale du Tyrol. « Une fois passé le choc culturel des premiers jours, je me suis rapidement sentie à l'aise. Parlant couramment l'allemand, je n’ai pas hésité vivre de nouvelles aventures, ce qui, à mon sens, est crucial lorsque l'on décide de partir à l'étranger pour un certain temps. Les habitants d'Innsbruck, en particulier le personnel de la PHT, sont aimables et accueillants, prêts à vous aider à vous adapter à la ville, à leur culture et à leur système éducatif », explique Marie.
Et à propos de système éducatif, les deux étudiants de notre département pédagogique ont eu l’occasion de découvrir de nouvelles approches d'enseignement. « À la PHT, l'interaction en classe et le travail de groupe sont privilégiés alors qu’à la HERS, les cours sont plus structurés et les enseignants jouent un rôle central. Les sujets abordés sont également distincts. La PHT met en avant les nouvelles idées en éducation, comme l'enseignement inclusif et l'utilisation des technologies. En revanche, la HERS se focalise davantage sur les méthodes traditionnelles et la psychologie de l'éducation », nuance Elia.
Seul bémol pour Marie, les stages. « Les étudiants en Erasmus se rendent une fois par semaine (le mardi) dans leur classe de stage. Je trouve cela dommage car nous rencontrons les élèves pendant une journée pour ensuite ne plus les revoir durant le reste de la semaine. Chaque mardi, j'avais l'impression de régresser au niveau des contacts avec les élèves. Le système éducatif autrichien est similaire à celui du Luxembourg, ce qui m'a beaucoup aidée pour ma future carrière d'enseignante au Grand-Duché. En Autriche, on travaille principalement avec des manuels imposés par le gouvernement et moins avec des feuilles d'exercices comme c’est le cas en Belgique. »
Nouvelle passion
Comme dans tout échange Erasmus, Marie et Elia ont eu la chance de rencontrer d’autres étudiants venus d’horizons aussi divers que l’Allemagne, l’Espagne, la Pologne, la Finlande, l’Irlande, la Norvège, la Hongrie, la République tchèque ou encore les Pays-Bas. Expositions, restaurants, concerts ou encore visites touristiques, Marie et Elia ont vécu une expérience passionnante et unique. « Grâce à ces différents échanges, j’ai enrichi ma compréhension des autres cultures, un atout précieux sur le plan personnel et professionnel. »
Enfin comment ne pas passer sous silence, le ski. Sport n°1 en Autriche, notre duo a découvert les plaisirs de la glisse. « C’est devenu une passion. Nous nous sommes inscrits à la PHT pour y suivre des cours, j'ai adoré. Nous y sommes allés une à deux fois par semaine. C'était tout simplement incroyable. » Des moments que Marie n’est pas prête d’oublier. « Je n’ai aucun regret. Si c’était à refaire, j’agirais de la même manière Heureusement, ma petite sœur, qui étudie également à la HERS, prévoit de partir en Erasmus à Innsbruck. J'aurai donc la possibilité d'y retourner », se réjouit Marie.
Quant à Elia, il a vécu une histoire inhabituelle durant son séjour dans le Tyrol. « J’ai été opéré de l’appendicite et je me suis retrouvé à l'hôpital. J’ai pu compter sur le soutien de mes amis. Cela a été une leçon de vie qui a renforcé ma confiance. »
Enfin, nos deux étudiants tiennent à remercier Séverine Libon, leur coordinatrice, et Patrick Galliez, responsable des relations internationales à la HERS, pour le soutien apporté tout au long de l’année écoulée.
Si tu désires participer au programme Erasmus + et vivre un séjour à l’étranger, n’hésite pas à contacter Céline Gravé et Patrick Galliez au sein du Service des Relations internationales :
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