Pour les futurs éducateurs spécialisés de la HERS, le mois de décembre rime avec spectacle. Cette année, le spectacle a vu le jour grâce à la collaboration avec les enfants de l'Atelier Théâtre de l'IMP de Ethe et de Luc Jaminet, metteur en scène.

Ce vendredi 23 novembre, des centaines d’enfants provenant des écoles primaires de la région se sont donné rendez-vous à la Halle aux Foires de Libramont. Objectif de cette journée : s'initier aux langues étrangères.

Organisée par la province de Luxembourg, cette journée était avant tout ludique. Il s'agissait de donner le goût des langues à tous les enfants de la province. Durant la journée, ils ont participé à des ateliers de découverte de nombreuses langues : le portugais, l'espagnol, le polonais, le tchèque, l'allemand ou encore le luxembourgeois et l'anglais.

La Haute École Robert Schuman et ses étudiants en AESI – Langues germaniques étaient présents. Ces derniers ont assuré la prestation de deux ateliers : un pour découvrir la langue allemande et l’autre pour l'initiation à la langue anglaise.

Pour l’initiation à l’allemand, les étudiants de la HERS ont décidé de sensibiliser les enfants au vocabulaire des vêtements : der Schuh, die Jacke, der Rock et tant d’autres. Pour ce faire, ils ont apporté différents jeux de plateau et d'autres productions, le tout made in HERS. Fous rires et bonne humeur étaient au rendez-vous.

Étudiante en Bac 3 Institutrice primaire à la HERS, Élodie Neveu a effectué sa deuxième année à Eindhoven. Un séjour Erasmus+ dont elle est revenue transformée.

Une autre façon de voir les choses

L'an dernier, j’ai décidé de faire ma deuxième année à l’étranger. Mon choix s’est porté sur les Pays-Bas : un pays pas si loin que ça, mais qui pourrait m’apprendre beaucoup. Et je n’ai pas du tout été déçue !

J’ai appris beaucoup plus que je ne le pensais. Je pensais découvrir une autre culture dont je pourrais peut-être m’inspirer pour mon futur métier et apprendre une langue, et finalement, je suis revenue avec une tout autre vision de l’enseignement et une ouverture au monde bien plus grande.

Étudiante en Bac 2 Instituteur primaire, Élodie Neveu vit une expérience Erasmus+ extraordinaire aux Pays-Bas. Une expérience qui bouscule nos conceptions sur l'enseignement. Ses professeurs et la directrice de la catégorie pédagogiques sont allés à sa rencontre pour faire le point. 

Vous vous souvenez d'Élodie ? C'était le 26 octobre 2017. Elle faisait partie des étudiants qui ont partagé leur expérience Erasmus+ lors de la soirée des 30 ans du programme. Un grand moment...

Élodie séjourne toute l’année académique 2017-18 à la Hogeschool Fontys d'Eindhoven. Elle y suit un programme de cours combiné à des stages dans des écoles primaires néerlandaises.

Valérie Jusseret et Patrick Galliez lui ont rendu une première visite en décembre 2017, lors de son premier stage. Ils l'ont retrouvée une seconde fois à la fin du mois de mai, acommpagnés cette fois par Laurence Denis, Directrice de la Catégorie pédagogique.

À cette occasion, ils ont pu découvrir le milieu de stage d'Élodie, et surtout le système d'enseignement néerlandais.  Celui-ci prend un soin tout particulier des élèves à haut potentiel. Les enseignants y sont formés à la détection et à l'encadrement de ces élèves, qui bénéficient d'une prise en charge spécifique. Un exemple pour notre pays, puisque le système néerlandais regroupe ces élèves HP au sein de classes entièrement dédiées à leur développement. Le système néerlandais a encore d'autres atouts. Il prévoit notamment un assistant supplémentaire par classe et une aide individualisée pour les élèves en difficulté.

Les enseignants de la HERS ont rencontré l'équipe pédagogique d'Élodie, et des projets de collaboration verront bientôt le jour. Parmi ceux-ci figurent la création de modules bilingues et la mobilité des professeurs des deux institutions partenaires, via le programme Erasmus+ STA.

Ce 2 mai 2018, les étudiants de Bac 2 Section préscolaire de la HERS sont montés sur les planches du théâtre de la Maison de la Culture d'Arlon pour une représentation musicale inédite.

Ce mercredi 16 mai, la Haute École Robert Schuman a inauguré son Creative School Lab, un espace dédié à la créativité des enseignants et des étudiants.

Conflits, pollution, surconsommation et réchauffement climatique sont autant de facteurs avec lesquels nous devons composer. Jamais au cours de l’histoire, l’homme n’a été confronté à des phénomènes aussi complexes à gérer. Pour y apporter une réponse optimale, il est impératif de développer une pensée globale.

Demain, ce sera au tour de nos enfants d'apporter des solutions à ces défis, et il est important qu'ils soient bien préparés. Or, force est de constater que l’école d’aujourd’hui ne les forme pas suffisamment. L’institution scolaire doit se métamorphoser. À l’heure où l’accès au savoir se fait en un clic, l’enseignant ne doit plus être un simple transmetteur de savoir mais un accompagnateur d’une pensée critique, réflexive et complexe.

Les solutions innovantes requièrent de la créativité

La recherche en pédagogie et en didactique des dernières années tend à démontrer que pour y parvenir, il est essentiel de développer le processus créatif chez les enfants. La créativité, c'est « la capacité que possède un individu ou un groupe d’individus d’inventer, de crée et de construire quelque chose de nouveau ou une solution inédite à un problème ». L’acquisition de ce processus permettrait à chaque individu de composer avec ce monde en constante évolution et de devenir un acteur de changement.

Intégrer la créativité au sein des classes servirait donc aux enfants à devenir de véritables acteurs de la société de demain. Chargées de cours à la Haute École Robert Schuman, Belinda Firmani et Élise Sironval sont sensibles à ce constat. C'est pourquoi elles ont décidé d’appliquer cette créativité au cœur des formations qu’elles dispensent.

Pour ce faire, elles ont suivi plusieurs formations et ont décidé, avec l’appui de la direction, de créer un laboratoire au sein duquel la créativité est le maître mot. Il s’agit pour l’enseignant de ne plus être un simple vecteur de savoir, mais d'apporter un appui afin que les enfants deviennent autonomes et créatifs, et qu'ils soient capables d’apporter des réponses cohérentes face à la complexité toujours grandissante de notre monde.

Ce 26 avril 2018, neuf personnalités issues des mondes artistique et littéraire ont décerné les palmes du concours Des histoires et des langues. 

Initié par Sandra Hennay, maitre-assistante à la Haute École Robert Schuman, le concours Des histoires et des langues s'inscrit dans la continuité du projet Parents passeurs d’histoires. Il a pour objectif de promouvoir la diversité linguistique et culturelle dans les classes.

Pour y participer, les classes maternelles ont créé collectivement un support langagier plurilingue accompagné d'une capsule vidéo de quelques minutes. Le support en question devait prendre la forme d'un album, d'une boîte à raconter, d'un kamishibai ou une autre forme.

En tout, ce sont pas moins de 19 classes qui ont relevé le défi et 17 créations plurilingues qui ont été rassemblées.

Chaque classe participante s’est vu décerner un prix (livres, exposition, etc.) et une palme qui met en évidence la spécificité de l’œuvre réalisée. Parmi toutes ces classes, celle de Mesdames Marie, Christelle et Jessica (École d’Enseignement spécialisé de Musson) a remporté la palme de la création la plus décoiffante.

Nous vous invitons à découvrir les œuvres ici. Pour les plus curieux d’entre vous, elles seront exposées à la Biblionef de Virton du 14 au 31 mai, à la Bibliothèque communale d'Arlon du 4 au 15 juin et au Centre culturel d'Athus du 18 au 30 juin.

Nous vous y attendons nombreux !