Depuis plusieurs années, le Vietnam investit dans le développement de sa médecine de famille. Ce mercredi 17 octobre 2018, la Haute École Robert Schuman a reçu une délégation du Ministère de la Santé du Vietnam. L'objectif de cette mission était de voir comment notre système de soins de santé de première ligne fonctionne en Fédération Wallonie - Bruxelles.
La médecine de famille : un rôle essentiel dans l'accès aux soins de santé au Vietnam
La médecine de famille au Vietnam, c'est l'équivalent de notre médecine généraliste en Belgique. En bref, c'est un mélange de pratique en cabinet ou en maison médicale, où l'on retrouve différentes disciplines, comme les soins infirmiers et la kinésithérapie. Cette première ligne de soins n'est pas encore très développée au Vietnam.
Depuis plusieurs années, le gouvernement vietnamien investit dans le développement des soins de première ligne. L'objectif est de désengorger les hôpitaux et de favoriser l'accès aux soins de santé à près de 99 % de la population. Près de 11 500 postes de santé existent : au moins un poste pour chaque commune. Mais dans ces postes, on ne pratique essentiellement que de la promotion et de la prévention de la santé. La population rurale doit donc se déplacer dans les villes pour obtenir des soins plus curatifs.
Lorsque les personnes sont malades, elles s'adressent directement aux hôpitaux, qui n'arrivent plus à faire face à la demande. Si la situation évoque celle des services d'urgence de notre pays, la situation au Vietnam est bien plus préoccupante. Pour ne citer qu'un exemple, en hôpital, une consultation de psychiatrie dure en moyenne... 3 minutes.