COVID-19 : LA HERS ADAPTE LES AXES DE SON PLAN STRATÉGIQUE !
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Un peu moins d'une semaine, c'est ce qu'il aura fallu à notre délégation pour nouer des contacts avec des établissements d'enseignement supérieur québécois. Du 27 mai au 2 juin 2017, Patrick Galliez et Sophie Baudoin ont visité pas moins de quatre universités et six Collèges d'Enseignement Général et Professionnel (CÉGEP). Un séjour rendu possible grâce au travail de longue haleine d'Anne-Marie Lemay, Coordinatrice Mobilité Internationale à la Fédération des CÉGEP du Québec !
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Découvrez, en page 8 du magazine Vivre la Wallonie, l'interview de Maxime Temmerman, ancien étudiant diplômé de la HERS en Gestion de chantier. Une formation unique en Wallonie.
Lors de ses études, Maxime a bénéficié d'une immersion professionnelle rémunérée qui lui a permis d’obtenir un CDI dans l’entreprise de son choix.
Le Printemps des Sciences est un moment phare en Province de Liège et de Luxembourg. Lors de cette semaine, les établissement d'enseignement supérieur mettent les grands moyens pour promouvoir les sciences auprès des jeunes et du grand public. Car l'enjeu est de taille. Le monde actuel n'a jamais eu autant besoin de profils scientifiques et techniques.
À la Haute École Robert Schuman, c'est la Catégorie technique qui a convié les instituteurs et les écoliers à participer à diverses activités scientifiques à Arlon.
Cette édition 2018 du Printemps des Sciences avait pour thème Sciences… Fictions !
Les étudiants des sections bachelier en Sciences Industrielles et bachelier professionnalisant en Chimie ont élaboré et présenté cinq animations :
Il y avait à cela plusieurs raisons : l’envie de partir à l’aventure, dans un endroit qui m’était tout à fait inconnu, l’envie et le besoin d’indépendance (et de découvrir comment je m’en sortirais seul), l’envie de surmonter le « défi » que représentait toute l’organisation du séjour, le fait de pouvoir mettre à l’épreuve mon niveau d’anglais, etc.
A cela s’ajoutent des raisons plus « pratiques » : un stage à l’étranger peut être un gros plus sur le CV, la découverte de nouvelles techniques, un milieu de travail différent et donc la nécessité de m’adapter, la possibilité d’avoir une place à l’étranger, etc.
Mais la raison principale était simplement l’envie de découvrir un pays nordique, et mon choix s’est porté sur les Féroé après avoir vu un documentaire et lu des documents sur les problèmes environnementaux présents sur place.
Les sujets que l’on m’a proposés étaient en lien direct avec mes études, je n’ai guère hésité avant d’accepter.
J’ai effectivement bénéficié de l’aide du service Erasmus+, qui m’a bien aidé pour les assurances et les formalités de stage. Par contre, le statut particulier des Iles Féroé a imposé des formalités administratives (permis de séjour, etc.) que j’ai dû régler seul.
Mes promoteurs sur place m’ont proposé un logement de l’université ; je n’ai donc eu aucune recherche à faire de ce coté.
La première chose qui m’a frappé a été le paysage. Je suis arrivé à un moment particulier : c’était la première fois en plus de 10 ans qu’il y avait autant de neige, tout était recouvert, les torrents étaient gelés, c’était vraiment magnifique. La première impression a donc vraiment été positive !
Les premières impressions du labo furent aussi positives : le laboratoire dispose d’un équipement de pointe et mes collègues sont très chaleureux. Petit bémol : un léger retard quant à l’installation de nouveaux appareils, mais d’autres étaient là pour pallier à ce problème.
La vie là-bas n’était au final pas si différente de la vie ici.
J’ai logé dans une maison d’hôtes de l’université comprenant 4 chambres et des communs. La ville étant relativement petite, tout était accessible à pied en moins de 30 minutes.
Point de vue budget, la bourse Erasmus a couvert l’ensemble du coût du séjour. Le coût de la vie est en moyenne plus élevé qu’en Belgique ou en France. Cela se voit non seulement dans les magasins mais surtout en cas de sortie.
Par contre, les bus sont gratuits et bien organisés, les taxis ne coûtent presque rien, les ferrys pour voyager d’une île à l’autre sont tout à fait accessibles. Il était possible de prendre une navette en hélicoptère à un prix tout à fait abordable !
Tous ces services sont très accessibles car ils font partie des transports en commun organisés dans l’archipel.
En arrivant en février l’adaptation a été simple : l’hiver sur place est plus chaud, il ne gèle que rarement, et au pire il fera -3°c la nuit. Par contre, les tempêtes de vent et de grêles sont des évènements banals auquel il est plus dur de s’habituer. Les journées sont de plus très sombres en hiver, il fait noir jusqu’à 8-9h du matin et à partir de 16-17h.
Au mois de mai le changement est radical : bien que le vent n’en démorde pas et que les températures ne soient pas des plus chaudes (15°C au max à midi), les journées sont beaucoup plus lumineuses : à 11h du soir il fait clair comme en plein jour ! Et à 4h du matin aussi. C’est agréable mais cela peut aussi être assez fatiguant, dur de trouver le sommeil quand il fait clair dehors !
J’ai vite compris que nos cultures sont très différentes, mais cela n’a en rien gêné mon intégration. Bien que les gens paraissent un peu réticents à discuter avec quelqu’un qui ne connait pas leur langue, ils sont en fait très sympathiques et très ouverts d’esprit, bien plus que nous !
L’identité culturelle est pour eux quelque chose de très important, leur connaissance du pays est incroyable. Une chose m’a cependant marquée : bien que le pays soit vraiment petit (en surface comme en population), très peu de locaux l’ont visité. Ils connaissent le pays mais ne l’ont généralement pas vu.
La société pour laquelle je travaillais est appelée Umhvørvisstovan (Environment Agency en Anglais). Elle agit dans divers secteurs : protection de l’environnement, cadastre, cartographie, maintenance de registres de la population, etc.
Je travaillais dans un laboratoire situé à environ 4-5 km du siège de l’entreprise, où plusieurs sociétés louent des locaux.
La langue est un frein : la langue maternelle est le féroïen, la deuxième langue est le danois mais l’anglais est appris dès l’enfance. Bien que le niveau soit variable, il est généralement très bon dans la population la plus jeune : j’ai su demander mon chemin et discuter avec un enfant de 10 ans en anglais dans la rue sans le moindre problème.
Avoir un bon niveau d’anglais est pour moi absolument nécessaire pour effectuer son stage dans un pays où le français n’est pas enseigné. Connaitre le danois serait idéal, encore faut-il en avoir la possibilité… Quant au féroïen, la langue est extrêmement compliquée (j’ai appris que même les noms propres sont accordés !).
En 4 mois, je n’arrivais toujours pas à prononcer correctement mon adresse... (Rires)
J’ai du établir, sur base de travaux et manipulations existants (provenant principalement du laboratoire NIVA de Norvège - Norsk Institutt for Vannforskning ; Norwegian Institute for Water Research), une méthode de préparation d’échantillons d’eau de mer pour la détection et la quantification d’un insecticide appelé Diflubenzuron.
Pour ce faire, j’ai sélectionné le matériel adapté (cartouches pour l’extraction de l’échantillon brut), sélectionné les solvants appropriés et les additifs, comparé leur efficacité, déterminé les gradients pour la chromatographie, et déterminé les paramètres pour la spectroscopie de masse.
Oui, la formation était tout à fait adaptée au travail confié. Certaines techniques étant soit très récentes soit moins connues, j’ai dû chercher de la documentation par moi-même afin de comprendre certaines choses, mais dans l’ensemble les cours m’avaient bien préparé. J’ai mis en pratique des notions vues en cours que je n’aurais pas cru devoir utiliser ; le stage m’a donc permis de faire le lien entre différents cours, chose que je n’avais pas forcément faite auparavant.
Ne pas abandonner. Dans certains cas, la quantité de paperasse administrative pourrait être décourageante, mais cela en vaut la peine.
Pour un stage de longue durée (plus d’un mois) je contacterais directement l’ambassade afin de savoir s’il est nécessaire d’obtenir un permis de séjour/permis de travail. Apprendre trois jours avant de partir qu’un permis de résidence est nécessaire après 100 jours n’est pas une chose plaisante...
Eventuellement, prévoir de rentrer chez soi lors des vacances. Et comme un ami me l’a dit avant de partir : « Prends un maximum de photos, pas pour toi mais pour les autres ».
If you’re not satisfied with the weather, just wait for 5 minutes. Si tu n’es pas satisfait du temps qu’il fait, attends 5 minutes.
Ce n’est pas vraiment un proverbe, mais on me l’a dit lors de ma première semaine sur place, et cela s’est confirmé !
Ce projet a été développé dans une vingtaine de classes maternelles d'établissements scolaires de la région, caractérisés par une plus ou moins forte mixité sociale et culturelle. "Parents et passeurs d'histoires" vise avant tout à tisser les liens d'un véritable dialogue interculturel en classe, entre les enseignants, les enfants et leurs parents d'où qu'ils viennent et quelles que soient leurs cultures d'origine.
Le point de départ de ce dialogue a été le patrimoine oral dans son acception la plus large: les contes, les légendes mais aussi les berceuses, les comptines, les expressions, le folklore, les traditions culinaires, musicales... Les parents ont été invités en classe à partager des pans de cette culture avec leur enfant, ses condisciples, ses enseignants et une dizaine d'étudiantes volontaires qui ont fait vivre le projet tout au long de l'année scolaire 2016-2017.
Les précieuses "bribes" culturelles amassées lors des rencontres avec les parents ont servi de base à la création d'un spectacle de marionnettes monté par Annie Goffin et Pierre Leroux du Théâtre du Frère Jacques (Musée gaumais). Le spectacle sera présenté dans la deuxième quinzaine du mois de juin en même temps qu'une exposition des oeuvres réalisées par les classes tout au long du projet et en particulier lors des stages pédagogiques effectués par les étudiantes qui se sont engagées dans celui-ci. Les enfants mais aussi leurs parents sont conviés aux représentations qui auront lieu au Musée gaumais et au centre culturel d'Athus. A cette occasion, les enfants recevront un exemplaire d'un recueil constitué d'une sélection des témoignages proposés par les parents (récits, comptines, ritournelles...) accompagné d'un fichier audio téléchargeable sur le site de la HERS.
Le projet a été soutenu par plusieurs partenaires culturels au premier rang desquels on trouve le Musée gaumais et le centre culturel d'Athus mais également la Commission culturelle de Virton, le Biblionef de Virton et la Bibliothèque Hubert Juin d'Athus. Il est également parrainé par le Crilux et a connu une extension au Centre de réfugiés de Stockem. Les établissements scolaires participants sont les suivants : l'Arno, les Ecoles de centre, du Home Lorrain de la Frontière d'Athus, les Ecoles communales d'Aubange, de Virton, d'Etalle, l'ECP Saint-Mard.
Un grand merci aux étudiantes engagées dans le projet (Monia, Catherine, Michèle, Inès, Blandine, Vanessa, Amélie, Adriana, Morgane, Francesca et Isabella) qui ont ainsi pu développer de nouvelles compétences professionnelles mais aussi et surtout s'ouvrir à une nouvelle façon de voir le monde.
Merci également à toutes les enseignantes des écoles fondamentales qui ont accepté d'ouvrir la porte de leurs classes au projet et à tous les partenaires culturels qui l'ont soutenu.
Les expositions seront visibles au Musée gaumais du 19 au 25 juin et au Centre culturel d'Athus du 20 juin au 29 septembre.
C'est une grande fierté pour la catégorie économique de la Haute École Robert Schuman. Édouard D’Hoedt, un étudiant de dernière année de la section Informatique de gestion, a effectué son cursus académique 2015-16 en Erasmus à l’Institute of Mathematics and Informatics de l'Université de Vilnius, en Lituanie.
Édouard D’Hoedt s’était inscrit dans notre établissement en septembre 2014. Il a été admis directement en 2e année, après la réussite d’une première année en Sciences informatiques à l’UCL. Dès le début, Édouard avait ce désir d’étudier à l’étranger.
Ce projet a pu se concrétiser grâce au soutien de tous, à commencer par ses professeurs : Mme Naisse, Mme Dony, M.Remy et M. Peeters pour ne citer qu’eux. Notre directeur de catégorie, M. Lumen, et bien sûr notre responsable Erasmus, M.Galliez ont aidé Édouard à concrétiser son rêve. Mais c'est surtout grâce à la volonté d'Édouard que ce projet a abouti.
Raconter une aventure Erasmus, ce n’est pas une mince affaire. On ne sait jamais par où commencer, quels mots seraient les plus adéquats pour décrire notre péripétie, et surtout quels moments choisir parmi tous ceux vécus durant les quelques mois passés à l’étranger. Parler des nombreux hauts, puis aussi des quelques bas… parler des incroyables rencontres, des nouvelles expériences et découvertes stupéfiantes, de son apprentissage à tous les niveaux, des émotions, …
Mon histoire, comme toutes les autres que vous pourrez entendre de la part des autres étudiants Erasmus, ne déroge pas à cette description. Sauf que la mienne, elle, s’est déroulée dans le sud de l’Espagne, dans la capitale de l’Andalousie : Séville.
Dès les premiers pas posés sur le sol andalou, une forte sensation m’a envahie et ce pendant des heures durant. Celle qui nous fait réaliser que l’aventure débute vraiment et que tout ça c’est du réel, du concret. Celle qui nous dit : « ça y est mon pote, pendant les prochains mois, t’es libre ! Ton projet prend vie, tu ne sais pas vraiment où tu mets les pieds ni comment tu vas te débrouiller, mais c’est génial !»