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Destructeur de climat ? Destructeur de la biodiversité ? A l’instar de nombreux secteurs, le tourisme est aujourd’hui confronté à des défis sans précédent. Entre l’envie de valoriser le patrimoine culturel et naturel mais aussi la préservation de l’environnement, le secteur est en pleine transition.
Ce contexte délicat confronte le tourisme à de nombreuses incertitudes mais aussi à des opportunités qui constituent des leviers de profonds changements. Cette problématique était au cœur de la conférence-débat organisée dans le cadre du 10e anniversaire de la section Management du tourisme et des loisirs sur le campus de de Libramont.
Durant près de deux heures, des professionnels du secteur ont évoqué quelques pistes de réflexion. « Il est important de développer de nouvelles compétences chez les acteurs touristiques mais nous devons nous rendre compte que certaines activités ne seront plus possibles en Région wallonne », avance la Commissaire générale du Tourisme Barbara Destrée.
Stéphanie Drothier, chargée de mission pour l’Agence de développement touristique des Ardennes à Charleville, souligne l’importance de mettre en place des initiatives pérennes dans le temps alors que François Mazure, présentateur de « Un monde à part » diffusé sur la RTBF, insiste sur « la place de l’insolite tout près de chez soi ».
Dans ce contexte, les Hautes Écoles ont également un rôle important à jouer notamment dans le contenu des formations et les pratiques pédagogiques. « Nous devons mettre nos étudiants au cœur de la transition du tourisme et les confronter à la réalité de terrain mais aussi favoriser le débat dans les auditoires », estime Bernard De Myttenaere, enseignant et chercheur à la HERS et à la HECH.
Il pointe également l’importance de faire découvrir aux étudiants les territoires dans lesquels ils vivent. Si par le passé, le tourisme international était au centre des débats, la tendance s’est clairement inversée au cours des dernières années. Plus que jamais, l’heure est à l’inventivité et à l’adoption de nouvelles pratiques plus durables.
Plus d’informations sur le bachelier en Management du tourisme et des loisirs
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Voyager, approfondir sa formation et travailler avec les femmes apparaissaient comme des critères essentiels aux yeux de Louane et la Guyane cochait naturellement toutes les cases. Notre étudiante de la section AS, en codiplômation avec l’Hénallux, a donc effectué le long voyage vers Cayenne pour y effectuer son stage dans une association d’accueil, d’accompagnement et d’écoute pour femmes.
« Je ne savais pas trop à quoi m’attendre, car en première et deuxième année, j’étais confronté à un tout autre public. Dans ce cas-ci, il s’agissait de femmes venus de différents horizons et pays mais aussi des femmes transgenres », dit-elle. Collectivité territoriale française située en Amérique du Sud, la Guyane se caractérise par une très grande diversité culturelle. « Les femmes que j’ai rencontrées parlaient ouvertement de leurs origines. Je me suis rendue compte du parcours particulièrement difficile de certaines personnes qui ont dû fuir leur pays. »
Au contact de la population locale, Louane a dû faire face à la dure réalité de la violence conjugale de plus en plus présente au sein de la société guyanaise. «J’ai constaté que les femmes venaient à l’association pour fuir leur quotidien et penser à autre chose. Ce stage m’a confortée dans mes choix, je voulais aider ses femmes à se reconstruire mais également les aider à trouver un logement et un travail. »
Notre étudiante du département social n’est pas prête d’oublier la date du 8 mars, journée internationale des droits des femmes. « C’est une matinée qui m’a marquée. Habituellement, les femmes, que je côtoyais régulièrement, étaient effacées et repliées sur elles-mêmes. Mais ce jour-là, elles avaient toutes le sourire et étaient heureuses de pouvoir danser et se lâcher. »
En dehors de ses activités au sein de l’association l’Arbre Fromager, Louane a mis à profit ces trois mois de stage pour visiter entre autres la forêt guyanaise et ses 8 millions d’hectares mais aussi le centre de Kourou. « Étant passionnée par tout ce qui touche à l’espace, j’ai été impressionnée par cet endroit, j’ai réalisé un de mes rêves. De manière générale, je ne retiens que du positif de ce voyage. J’ai découvert un lieu de stage incroyable mais j’ai aussi appris à me débrouiller seule et à me découvrir. Je suis reconnaissante d’avoir pu participer à cette mobilité internationale et d’avoir rencontré des gens et une équipe de travail extraordinaire », conclut cette future AS.
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Former des enseignants en phase avec l'évolution de la société, voilà tout l'enjeu du nouveau master en Enseignement section 3 en "Formation manuelle, technique, technologique et numérique". Parmi les huit grands domaines de la formation, les étudiants sont notamment amenés à développer l'apprentissage des techniques horticoles et sensibiliser l'élève à son impact écologique grâce au cours de Techniques de culture. C'est dans ce cadre que les étudiants ont eu l'occasion de mettre en oeuvre leurs connaissances de manière concrète, par le biais de différents projets.
Les étudiants de 1e année en Enseignement section 3 - "FMTTN" ont récemment mis en oeuvre un projet passionnant : la création d'un vermicompost, dont l'objectif est de réduire et valoriser la matière organique en intérieur par l’action de vers de compost (Eiseniafetida).
En plus d'un intérêt écologique et agronomique par la réduction des déchets organiques et la production d’engrais et de terreau utiles pour les plantes comestibles et/ou ornementales, la création d'un vermicompost revêt une dimension pédagogique profonde.
En effet, à travers ce projet, les étudiants ont eu l'opportunité de se conscientiser à la présence et à l’importance de la vie dans les sols, à la réutilisation de matériaux jetés, tout en faisant preuve de créativité. Bien plus qu'une simple activité pratique ; c'est une véritable leçon d'écologie et de responsabilité environnementale, qui laisse entrevoir un avenir plus durable et plus respectueux de notre planète.
Toujours dans le cadre du cours de Techniques de culture, les étudiants ont récemment réalisé une activité créative et écologiquement engageante : la conception de jardins miniatures à partir de divers objets de récupération.
Cette démarche pédagogique novatrice a permis aux étudiants d'allier théorie et pratique, en mettant en œuvre leurs connaissances acquises en classe pour créer des écosystèmes miniatures. En choisissant judicieusement les plantes ainsi que leur emplacement, le substrat adéquat, en contrôlant l'humidité et en observant les interactions entre les différents éléments de leur jardin miniature, les étudiants ont pu expérimenter les principes de la biologie végétale et de l'écologie de manière concrète et tangible. En somme, cette expérience a été bien plus qu'un simple exercice pratique : elle a été une véritable leçon d'engagement écologique, de créativité et de responsabilité. Il ne reste plus qu'à ces étudiants à veiller correctement aux conditions de cultures de leur jardin miniature.
C'est à La Main Verte à Ourt, une exploitation maraîchère en permaculture, que la section s'est rendue pour découvrir le travail de Christine Adam et Philippe Poncin. Leur mission ? "Essayer d'atteindre un état d'équilibre global. Une symbiose du monde vivant, l'humain-l'animal-le végétal dans un environnement le plus respecté possible". Une visite plus qu'intéressante qui a été très appréciée par les étudiants.
Le Master en Enseignement section 3 - FMTTN t’intéresse ? Rejoins-nous lors des prochaines Info-études, le mercredi 3 juillet (13h > 17h) et le samedi 31 août (9h > 13h) sur notre campus de Virton. |
Lire aussi : ZOOM SUR LE NOUVEAU MASTER EN ENSEIGNEMENT SECTION 3 "FMTTN"
Située à l'ouest de l’Autriche, dans une vallée au cœur des Alpes, la ville d’Innsbruck affiche de jolis atouts quelle que soit la saison. C’est dans ce décor de verdure et de montage que Samuel a passé sa dernière année de bachelier et plus précisément au sein du campus de la PHT (Pädagogische Hochschule Tirol). L’occasion de découvrir un tout autre système d’évaluation, bien différent de ce qui est appliqué en Fédération Wallonie-Bruxelles.
«A la PHT, nous n’avions pas de session d’examen. Dès le premier cours et ce dans toutes les matières, nous avions des devoirs à rendre, ils entraient en ligne de compte pour la note finale. Dans la plupart des cours, nous devions également réaliser en fin de semestre une présentation finale. De plus, les enseignants évaluent les étudiants tout au long du semestre en fonction de leur motivation, de leur attention et de leur engagement. »
Notre étudiant de nationalité luxembourgeoise a particulièrement apprécié deux unités d’enseignement. « Durant le premier semestre, nous avions un cours sur la manière d’enseigner une langue étrangère. C’était très instructif, parce que j’envisage d’enseigner les langues étrangères (français et l’allemand) au Luxembourg. J’ai reçu de précieux conseils et de nombreuses idées sur la manière d’utiliser cette théorie sur le terrain. »
Durant la seconde partie de l’année, Samuel a appris à utiliser les nouveaux outils technologiques dans une classe d’élèves primaires et à destination des enfants à besoins spécifiques. « Nous avons eu la chance d’utiliser les Bee-bots. Il s’agit de petits robots qui ressemblent à des abeille. Ces machines sont utilisées pour offrir aux enfants une première initiation ludique au codage informatique. Ces robots sont également très utiles pour des enfants aveugles. Ces derniers contrôlent les robots à l'aide des quatre boutons situés sur le dos. En fonction du bouton choisi et de la direction prise, le robot émet un son différent », dit-il.
En dehors des cours, Samuel a profité de la situation géographique du Tyrol pour s’adonner au sport. « J’ai trouvé un club de judo dans lequel j’ai pu m’entraîner. J’ai enchaîné les randonnées et j’ai beaucoup couru dans la nature. Il existe des parcours de course magnifiques. J’ai également pratiqué pas mal d’activités sportives et notamment les sports d’hiver : ski et patinage, ce n’est pas ce qui manque à Innsbruck. » Parmi ses innombrables souvenirs, Samuel n’est pas prêt d’oublier la visite de sa sœur en décembre. « Nous avons pris de la hauteur et avons assisté au coucher du soleil au milieu des montagnes. »
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Amélie Brau a eu l’opportunité de participer à des cours d’été réservés aux doctorants. Organisée par l’AIESEP (Association Internationale des Écoles Supérieures d'Éducation Physique), cette formation de trois jours s’est déroulée dans les installations de l’Université de Jyväskylä, une localité située à plus de 230 km au nord d’Helsinki.
Entre les sessions théoriques et pratiques, de nombreuses thématiques ont été abordées durant ce séjour. « Nous avons notamment parcouru les différentes étapes de la rédaction d’un manuscrit, les recherches qualitatives et quantitatives mais nous avons également appris à poser et formuler une question de recherche », explique Amélie.
Le développement d’un parcours professionnel et l’élargissement de ses compétences ainsi que l’équilibre entre vie professionnelle et vie privée étaient aussi au cœur des discussions. Se former à la revue d’un manuscrit pour un journal était également au planning de cette « Summer School ». « Il s'agit du processus d’évaluation par les pairs (peer review) d’un article scientifique. Nous avons vu les rôles et démarches à suivre par les relecteurs (reviewers) dans l'évaluation d'un manuscrit soumis dans un journal scientifique », dit-elle.
Avant cette formation, chaque participant a eu l’occasion de présenter son projet de recherche. Celui d’Amélie, coordonné par Benoît Vercruysse, se centre sur le développement de la littératie physique chez les enfants de 5e et 6e primaire, autour de la campagne « En sport aussi une ardeur d’avance ». Cette activité est organisée depuis plus de 30 ans en début d'année scolaire par le service des sports de la Province de Luxembourg (Bruno Meunier, Anne-Marie Fontaine, Vivian Goffaux et Annick France).
« Jusqu'en 2022, cette campagne évaluait uniquement les paramètres de condition physique des élèves. Cependant, l'évaluation de la condition physique n'est pas suffisante pour montrer qu'elle développe chez l'enfant un engagement pérenne dans la pratique d'activités physiques. Le concept de littératie physique est plus approprié. La littératie physique se définit par la motivation, la confiance, la compétence physique, le savoir et la compréhension qu’une personne possède et qui lui permettent de valoriser et de prendre en charge son engagement envers l’activité physique pour toute sa vie. Notre objectif est de faire évoluer cette campagne en évaluant d'autres domaines que les aptitudes physiques des élèves. En 2023, nous avons réduit le nombre de tests physiques et ajouté des tests moteurs. Nous avons proposé une enquête parentale afin de recueillir des informations concernant le mode de vie des enfants et leur pratique d'activités physiques. » Les résultats de la campagne 2023 ont d’ailleurs été présentés à cette occasion.
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Même si une large majorité de la population de l’île vit sous le seuil international de pauvreté, la gentillesse et l’accueil des Malgaches sont reconnus à travers le monde. Séfania-Emeraude a eu l’occasion de s’en rendre compte lors de son stage Erasmus. Cette étudiante de Bac 3 de la section AS, organisée en codiplômation avec l’Hénallux, a vécu plus de trois mois au contact de la population locale.
Elle a notamment travaillé dans un orphelinat en tant que stagiaire assistante sociale. « Dès mon arrivée, j'ai été très bien accueillie. Tout le monde était extrêmement gentil, chaleureux et souriant, que ce soit la direction, le personnel, les enfants mais aussi les bénévoles qui travaillent pour cette association. »
Dans un contexte difficile, Séfania-Emeraude a pu se rendre compte de la réalité quotidienne de ce pays et du job de travailleur social. « J’ai aussi appris beaucoup sur moi. C’était une expérience très enrichissante sur le plan personnel et professionnel. Ce séjour à Madagascar a été une des meilleures expériences de ma vie. »
Le fait de vivre en communauté lui a permis de se familiariser avec la culture du pays. « J’ai connu quelques moments de faiblesse et de doute mais je n'étais pas seule, j'avais le soutien de ma collègue et de ma tutrice de stage. Les Malgaches sont des personnes très souriantes. Au final, outre le départ, le plus difficile pour moi était la nourriture. Manger du riz matin, midi et soir était compliqué. Heureusement lors de missions à l'extérieur, j'avais l'occasion de manger autre chose que du riz, c’était une belle parenthèse. »
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Le Centre Ressort-HERS et trois autres partenaires, à savoir le Centre intégré de santé et de service sociaux de Laval à Montréal (dirigé par Marie-Eve Bouthillier), le Centre d'éthique clinique de l'APHP de Paris (dirigé par Nicolas Foureur) et le Centre d'éthique clinique du CHU Lausanne (dirigé par Ralf Jox), viennent de créer officiellement le réseau international d'éthique clinique francophone.
Cette initiative a été lancée lors de la Conférence internationale d'éthique clinique qui s'est déroulée du 29 au 31 mai dernier à Montréal. « L'idée initiale est de définir les contours d'une certification en éthique clinique en vue de déployer sa professionnalisation. Cela passe par l'échange d'expertises et de pratiques », précise Cesar Meuris, coordinateur de la recherche au sein de la HERS, et responsable du Centre Ressort-HERS.
Amené à se réunir plusieurs fois par an dans le cadre d’ateliers, ce réseau a pour vocation de développer « une dynamique forte entre ces différents contextes nationaux en matière de recherche, de formation et de professionnalisation de l'éthique clinique ».
Pour rappel, l’éthique clinique est un erratique qui offre, sur base d’une diversité de méthodologies, une aide pluridisciplinaire à la réflexion et à la décision en cas de situation médicale éthiquement difficile. L’idée est de permettre aux personnes engagées dans le processus décisionnel d’y voir plus clair sur les principes et valeurs en tension au sein d’une situation donnée, en vue de favoriser des prises de décision de qualité qui puissent être les plus ajustées possible au regard des enjeux en présence.