COVID-19 : LA HERS ADAPTE LES AXES DE SON PLAN STRATÉGIQUE !
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« Trouver un produit "innovant", en faire une étude de marché et ensuite un business plan complet », voilà en quelques mots l’objectif recherché par la campagne Young Enterprise Project (YEP) organisée par Les Jeunes Entreprises.
Une opération qui met en avant plusieurs "softskills" et qui développe aussi l'esprit d'entreprendre des étudiants. Concrètement, plusieurs séances de cours sont animées par des experts extérieurs afin de leur donner les outils nécessaires à la réalisation du travail.
Par la suite, les étudiants préparent et peaufinent leur projet avant de prendre part à la défense orale devant un jury extérieur. En fonction des résultats, certains groupes ont la possibilité de participer à différentes finales : belge, européenne et éventuellement mondiale.
La journée YEP regroupe les différents étudiants qui suivent le programme avec comme ambition de les « former un peu plus » via les conférences et les ateliers et de les « challenger » grâce aux entretiens avec les experts. Jean-Christohe Hick a notamment accompagné les bac 2 de la section Informatique dans le cadre du cours Organisation des Entreprises.
« C'est la deuxième fois que j'utilise ce programme (le premier avec les BCB3 au Q1). Les étudiants semblent accrocher et découvrent un intérêt en apprenant autrement », dit-il. Au final, quelle que soit la matière enseignée, le YEP assure le lien entre les cours théoriques et le monde du travail.
Outre les bac 2 de la section informatique et les bac 3 du bachelier en construction bois, les étudiants du bachelier et du master en Ingénieur industriel ont participé mi-mars à l’Innovation Camp en collaboration avec Deloitte. Deux étudiants du campus d’Arlon ont été sélectionnés par le jury pour leurs idées et le speech présenté .
Plus d’infos sur le programme yep
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Vous n’y avez pas échappé : les études pour devenir enseignant-e-s préscolaire, primaire ou secondaire inférieur passeront de 3 ans à 4 ans… Bonne ou mauvaise nouvelle ? On vous aide à décrypter l’info !
En communauté française, plus de 40% des enseignants abandonnent la profession dans les 5 premières années. Un taux impressionnant qui s’explique par différents facteurs, dont le manque d’accompagnement et de préparation aux tâches administratives, l’évolution de la société et à l’intégration des technologies.
Pour renverser cette courbe, la fédération Wallonie-Bruxelles a décidé de mettre en place une réforme de taille afin de pouvoir répondre au mieux aux enjeux de notre société et rendre plus efficace notre enseignement. Une avancée significative qui aura sans nul doute des implications notables sur le quotidien de nos futurs étudiants. On vous aide à décrypter l’information.
À partir de septembre 2023, la durée des études passe de trois à quatre ans et à l’issue de celles-ci, les étudiants seront en possession d’un master en enseignement.
Les noms des formations vont également changer, ils sont remplacés par les master en enseignement : des sections 1 à 5.
La particularité de ce découpage offre la possibilité d’enseigner en maternelle et en primaire ou en primaire et en secondaire. Les 3 premières sections seront organisées par les Hautes Écoles avec une participation de l’Université dans les apprentissages, aussi bien théoriques que pratiques, tandis les sections 4 et 5 seront organisées par l’Université avec une participation des Hautes Écoles dans les apprentissages.
Une année supplémentaire présentée à nombreuses reprises comme un poids, une surcharge inutile. Mais est-ce vraiment le cas ? Si on y regarde de plus près, une série d’avantages découlent de cette année supplémentaire.
Une année de plus, oui, mais surtout une revalorisation du diplôme d’enseignant. D’un bachelier professionnalisant, nos étudiant·e·s obtiendront un master en enseignement. Une avancée notable qui permettra, sans nul doute, une revalorisation et une attractivité de la profession.
Qui dit une année supplémentaire, dit stages supplémentaires, et qui dit stages supplémentaires dit formation de meilleure qualité. De fait, grâce à cette année supplémentaire, les étudiant·e·s pourront bénéficier d’un meilleur encadrement et accompagnement. En outre, les étudiants auront l’occasion de tester un stage long, qui leur permettra de découvrir tous les aspects du métier d’enseignant. Ce qui permettra aux futur·e·s enseignant·e·s d’appréhender le monde du travail de manière beaucoup plus sereine, en étant notamment formé·e·s aux contingences administratives liées au métier de l’enseignement.
Une année supplémentaire dans le cursus des étudiant·e·s, c’est également l’occasion de changer d’axe paradigmatique. Alors qu’anciennement, les enseignant·e·s en instituteur préscolaire, primaire et secondaire étaient centré·e·s sur un public précis, ils auront dorénavant une chevauchement de public, ce qui favorisera la continuité des apprentissages et permettra de faciliter les différentes transitions.
La maitrise de la langue, parlons-en. Ça aussi, ça n’a pas dû vous échapper : « les futurs étudiant·e·s vont être forcés de passer un test d’admission en maitrise de la langue française… ». On vous rassure, le test existera, mais il sera diagnostic et dispensatoire ! Ce qui permettra aux enseignants de mettre en exergue les difficultés concrètes des étudiants et de travailler avec eux afin qu’ils puissent acquérir une meilleure maitrise de la langue française, tant dans son aspect discursif que normatif.
Cette masterisation permettra aux futur.e.s étudiant.e.s d’appréhender au mieux des sujets de société importants pour l’entrée dans le métier et d’approfondir les connaissances dans les matières à enseigner tant d’un point de vue scientifique que didactique.
Pour mettre en place cette réforme, la Haute École Robert Schuman s’est associée avec une université. Sans la moindre hésitation, la Haute École s’est tournée vers l’Uliège. Cette collaboration entre Hautes Écoles et Université est envisagée dans la perspective d’une complémentarité des expertises.
D’un côté, les Hautes Écoles et leur savoir-faire en matière de formation des enseignants et de connaissance du terrain et de l’autre, les Universités et leur approche scientifique.
L’Uliège prendra en charge une partie de la formation des S1, S2 et S3. Pas d’inquiétude, tous les cours se dérouleront dans l’établissement de référence – dans notre cas, la HERS. Pour les S1 et S2, vu la proximité géographique, des accords de coorganisation ont été passés avec l’Université de Luxembourg, ce qui permettra à nos étudiants d’être en lien direct avec le Grand-duché de Luxembourg. Une belle opportunité pour l’ensemble de nos étudiants !
Dès septembre 2023, 12 masters en enseignement sont proposés par la HERS
Section 1 : 2,5 ans – 2e primaire
Section 2 : 3e maternelle – 6e primaire
Section 3 : 5e primaire – 3e secondaire
Vous vous posez des questions sur les études supérieures ? Vous êtes en quête de réorientation ? Vous avez encore des doutes sur certaines formations ? La Haute École Robert Schuman est à vos côté et vous attend le samedi 22 avril lors de sa Journée portes ouvertes.
De 9h à 17h, nos enseignants et étudiants vous attendent sur nos différentes campus : Arlon, Libramont et Virton.
Outre des rencontres, vous aurez l'occasion de tout savoir sur les cours, les stages, les projets uniques, les passerelles et les débouchés.
Les secrétariats des départements économique, pédagogique, santé, sciences & technologies et social se tiennent à votre disposition pour tout renseignement (horaire, inscription,…).
Une occasion idéale de découvrir nos masters, bacheliers ainsi que nos spécialisations.
Département Sciences et Technologies :
Département social :
Département économique (061/23.04.97) :
Département santé (061/22.29.91) :
Département Sciences et Technologies (061/23.04.80) :
Département pédagogique :
Des étudiantes Bac 2 de la section préscolaire du campus de Virton ont mis en place une activité pour le moins originale dans le cadre des ateliers de formation professionnelle. Elles ont été amenées à créer un projet en vue d'accueillir une classe de deuxième et troisième maternelle durant une journée. Pour atteindre cet objectif, ils ont été plongés dans la démarche de la pédagogie par projet par isomorphisme durant 4 jours.
«C’est la première année que nous proposons cela, l’objectif est de faire comprendre aux étudiants la manière dont on met en place un projet dans une classe de maternelle », explique Christelle Xhonneux, Maître-assistante en pédagogie et méthodologie à la HERS. Les étudiants ont donc choisi de mettre en avant la culture gaumaise pour une classe de maternelle de la commune d’Aubange (implantation de la cité BIKINI). Un travail qui a nécessité chez les étudiants engagement, curiosité et créativité.
Du lundi au jeudi, les étudiantes ont réfléchi et préparé la mise en place de nombreuses activités à destination des tout-petits. « Ce projet a eu un impact notable sur le développement des compétences professionnelles de nos étudiants, mais aussi au niveau de la dynamique du groupe ainsi que sur la manière de mener des recherches en vue de créer des partenariats efficaces avec des personnes-ressources », précise encore Christelle Xhonneux.
Durant la journée du vendredi, la vingtaine d’élèves de la classe de Madame Carole Frognet, maître de formation pratique en section préscolaire, a eu droit à un programme particulièrement varié et original sur le campus de Virton. Découverte de l’histoire du D’Jean de Mady, la danse de la Troïka de Saint-Mard grâce aux conseils de Monsieur Claude Chappelier et son épouse Marie-Paule. Présentation de sept monuments de la Gaume à travers différentes histoires que les jeunes écoliers ont été amenés à reconstruire à l’aide de Kaplas et des cubes sur base d’observation de photos.
Les petits visiteurs d’un jour ont aussi appris à réaliser une œuvre artistique à la manière de Laurence Gonry qui crée, entre autres, des saynètes par collages. Une initiation au Landart (création de cadres avec des éléments de la nature) et au patois gaumais (à travers de petits jeux et une comptine) ont complété cette folle journée sans oublier la dégustation du Roûyot, un gâteau traditionnel gaumais.
Ce projet a marqué nos étudiants, mais aussi les enfants qui y ont joyeusement participé et qui n’oublieront pas de sitôt « l’autre école » de Madame Carole, à savoir la HERS.
Le département économique et plus particulièrement la section informatique de la HERS a été mise à l’honneur le week-end dernier grâce à Thibeau Goovaerts. Cet étudiant de bac 3 s’est distingué en remportant le « IT Challenge Belgium 2023 ».
Il s'agit d'un concours destiné aux étudiants en informatique de Belgique. Cette épreuve est organisée par des entreprises du secteur emmenées par Cisco, qui est à l’initiative de ce challenge. Ce concours comporte de nombreuses questions sur l'informatique : réseaux, programmation,… Et au final, Thibeau s’est imposé devant 450 étudiants.
Article de L’Avenir du samedi 11 mars
« Nous avons eu des discussions très intéressantes sur les différentes cultures et sur les valeurs de nos pays respectifs. Les garçons nous ont posé beaucoup de questions sur le fonctionnement de la Belgique et sur nos pratiques culturelles. » Lisa et ses amies de la section AS Bac 3 Mona et Alice ont vécu une expérience inoubliable dans le cadre du cours à option « créativité et travail social ».
Durant cinq jours, les trois étudiantes de la HERS et d’Hénallux ont eu l'opportunité de participer à un projet de création socio-artistique avec les MENA (Mineurs Non Accompagnés) du centre « Couleurs du Monde » de Rendeux avec la collaboration de l'ASBL « Miroir Vagabond ».
L'objectif était de s'insérer dans un projet de terrain et de découvrir l'intérêt de la créativité et de l'artistique dans le travail social. Les étudiantes ont co-animé des ateliers axés au départ sur la création de cerf-volant, pratique répandue en Afghanistan. Cette activité a ensuite débouché sur du tissage, de l'origami et la fabrication de lanternes. Nos étudiantes du campus d’Arlon ont également pu animer un atelier d'alphabétisation et découvrir la diversité du travail mené par les membres du « Miroir Vagabond ».
« Durant ce séjour, je me suis découverte à l’aise avec des groupes. Je suis une personne qui n’a pas énormément confiance en moi et je crains le regard des autres. Si l’on m’avait dit il y a deux mois que je devais animer un groupe de 20 personnes, j’aurais couru ! », relate Alice. Et Mona de conclure : « C'était super enrichissant de découvrir à quel point la pratique socio-artistique permet d'entrer en relation et de créer du lien avec des personnes en travail social ».
Cette année encore 12 étudiants de bloc 4 en BIRSG accompagnés par deux enseignantes en soins infirmiers (Aurore Majerus et Clotilde Toussaint) et une infirmière de soins palliatifs (Nathalie Degreef) ont séjourné durant un mois au sud Bénin.
Ce projet de longue haleine nécessite une préparation en amont à partir du milieu de la troisième année. Une année est nécessaire pour récolter des fonds afin diminuer le budget, préparer les éducations à la santé mais aussi se préparer aux différents chocs.
Et des chocs il y en a… Dès la descente de l’avion, l’humidité et la forte chaleur sont là pour nous accueillir. Les différences culturelles sont également perturbantes pour tous et font l’objet de réflexion et remise en question. Mais les plus grands chocs restent ceux rencontrés lors des soins. Nous prenons alors le temps lors de lieux de paroles d’en discuter entre nous, de prendre du recul et de poser un regard réflexif sur ces différences et injustices sociales. Cette année, les étudiants ont été dispatchés entre deux cliniques privées (le Bon Samaritain comme les années précédentes et New life) et l’infirmerie de l’école internationale des sourds.
Dans les cliniques, les étudiants ont pu travailler dans les différents services, tels que chirurgie, médecine, pédiatrie ou maternité, ce qui leur a permis d’appréhender les soins « à l’africaine ». L’école, quant à elle, est inclusive et accueille 630 élèves de la maternelle à la fin du secondaire dont la moitié est malentendante et l’autre entendante. Un tiers des élèves dorment à l’internat de l’école et une partie d’entre eux sont orphelins. Les deux étudiantes ont pu en quelques jours apprendre les bases de la langue des signes et communiquer avec les élèves lors de leur passage à l’infirmerie.
Nous avons également réitéré notre projet d’éducation à la santé et de dépistage du diabète en association avec la mutuelle APROSOC dans les villages d’Abomey Calavi. Les étudiants ont ainsi pu tester près de 450 personnes. Nous sommes toujours accueillis, parfois sous un préau parfois sous un manguier au milieu de la brousse avec beaucoup d’attention, de sourires et de chaleur. Les étudiants et professeurs ont également réalisé une étude des besoins en éducation à la santé chez les enfants afin de préparer une éducation à la santé dans les écoles pour le prochain voyage.
L’accueil béninois par les soignants et la population est sans conteste ce qui restera gravé dans le souvenir des étudiants. Malgré la forte chaleur, les moustiques et les difficultés rencontrées, chaque étudiant a exprimé son immense satisfaction d’avoir pu vivre cette expérience hors du commun et pense déjà à refouler un jour le sol africain. Ce voyage influencera sans conteste, d’une manière ou d’une autre, l’identité professionnelle de ses futurs infirmiers.